La Paris Games Week accueillait les joueurs cette année pour une sixième année consécutive avec un public toujours assez nombreux. L’édition 2015 s’est tenue publiquement du 28 octobre au 1er novembre et a permis comme chaque année aux joueurs de s’essayer aux différentes nouveautés à venir. Nintendo était bien sûr présent avec comme à leur habitude un stand assez imposant. Cependant cette fois il était situé à l’une des sorties du salon, on l’a vu mieux centré, il était placé au même endroit que lors de l’édition 2012 avec la Wii U il me semble. Les éditeurs comme Square Enix, Ubisoft, Take Two ou encore Activision avaient leur stand et les constructeurs concurrents que sont Microsoft et Sony également. Mais si vous vouliez jouer sur Wii U et 3DS, ce n’est quasiment que sur le stand Nintendo que l’on pouvait en trouver !
Le stand Nintendo regorgeait de tournois avec une scène principale, les gagnants sur les différents jeux repartaient avec de gros lots (packs consoles et jeux), même si ces tournois vous bloquent en général une journée de visite sur le salon si vous décidez d’y participer. En dehors des tournois on pouvait accéder à des bornes présentant plusieurs jeux déjà sortis que je n’aborderais pas car les critiques sont déjà disponibles si vous cherchez un avis sur ces jeux. Parmi eux on peut citer Mario Kart 8 avec ses DLC, Splatoon, Monster Hunter 4, Super Mario Maker, Project Zero 5, The Legend Of Zelda : Triforce Heroes, Chibi Robo Ziplash ou encore The Binding Of Isaac : Rebirth.
A savoir que le stand Pokémon avait un espace de concours bien dédié, il était possible de se prendre en photo en réalité augmentée avec des Pokémon comme pour l’année précédente et une distribution de Rayquaza chomatique (ou shiney pour les connaisseurs) avait lieu à un petit stand. Nintendo n’était pas avare en activités.
Mais dans ce dossier je vais surtout vous parler des titres que nous avons pu tester et qui n’étaient pas encore disponibles sur le marché, parmi eux vous trouverez donc : Mario Tennis : Ultra Smash, Xenoblade Chronicles X, Mighty No. 9 et Fast Racing Neo pour les jeux Wii U. Starfox n’était malheureusement pas présent. La liste de jeux 3DS était heureusement plus généreuse avec : Steamworld Heist, Project X Zone 2, Bravely Second, Final Fantasy : The Explorers, Mario & Luigi : Paper Jam Bros. et Mutant Mudds : Super Challenge. Je vous souhaite une bonne lecture !
Xenoblade Chronicles X
Attendu pour le début du mois de décembre chez nous, Xenoblade Chronicles X effectuait une de ses dernières apparitions en public avant sa sortie. Le titre nous largait dans ses plaines vastes et généreuses en ennemis. L’occasion de remarquer que le système de combat n’a pas vraiment changé (en tout cas la démo ne mettait pas les différences en avant) depuis Xenoblade Chronicles. Cependant l’écran est plus chargé que dans le premier Xenoblade. Son orientation un peu plus online veut peut être cela mais il faudra voir lors de sa sortie car quand on approche le jeu pour la première c’est un peu « rebutant ». Mais pas de doute on ressentait déjà la grandeur du monde à travers cette plaine pleine de hauteurs et d’ennemis.
Il est déjà assez difficile de jouer à un RPG dans un salon aussi bruyant que la PGW alors il était difficile de bien rentrer dans le jeu. Comme dans le premier, une flèche jaune nous indique où nous rendre pour faire avancer la quête principale et on sentait quelque chose de beaucoup plus ouvert mais les méchas n’étaient pas accessibles pour bien juger cela. Les fans du premier ne seront en tout cas pas déçus par le système de combat et auront à faire à un joli jeu, l’aliasing était là ainsi qu’un input lag notable mais cela se ressent souvent en salon lorsque les TV sont mal réglées et parce que l’on joue également très proche des TV. Ce sentiment existe pour tous les jeux en 720p mais il était atténué sur Mario Tennis par exemple. Le sentiment de liberté est bien plus grand que dans Xenoblade, en revanche je n’ai pas eu l’occasion de visiter de villages pour voir les évolutions à ce niveau. Cette démo nous a surtout permis de voir les évolutions apportées au monde dans lequel on évolue par rapport au premier épisode. Pour se plonger un peu plus dans le jeu il faudra attendre la sortie le 4 décembre.
Mario Tennis : Ultra Smash
Après un épisode 3DS très apprécié pour son gameplay, Nintendo a décidé de reprendre ce principe et de l’appliquer à un épisode de salon. Ce Mario Tennis : Ultra Smash repose donc encore sur un système de couleurs affichées au sol lors de l’arrivée de la balle afin d’indiquer quel coup sera le plus adéquat pour répliquer. Si la balle arrive avec une aura rouge sur votre partie du court, il faudra renvoyer avec A par exemple pour faire un coup puissant. Si en revanche votre adversaire vous envoie un boulet de canon, le jeu mettra en avant un coup pour atténuer la vitesse de la balle lors du renvoi. Le principe ne change pas et reste toujours efficace. Les autres coups sont bien entendus possibles, pour peut être même destabiliser son adversaire, ce n’est qu’une recommandation du jeu mais qui est souvent très utile afin que les novices puissent bien jouer, sans pour autant déséquilibrer le jeu.
On retrouve le style graphique de tous les jeux de sport Mario, assez efficace et toujours lisse, le jeu avait l’air de tourner en 720p cependant. Les personnages classiques de l’univers Mario étaient disponibles : Mario, Peach, Toad et Bowser mais il y en aura plus dans le jeu final, ils étaient attribués automatiquement dans la démo. L’aliasing était présent mais nous jouions à quatre, chacun armé d’un Gamepad Pro (le jeu supportera donc au moins cette manette en plus du Gamepad). En dehors de la partie technique, le jeu était assez semblable à l’opus 3DS jusqu’à l’arrivée d’un power up sur le terrain : le champignon qui nous permettait de devenir géant !
On se retrouvait alors avec des affrontements de géants mais au diable l’équité, ceux qui l’avaient loupé restaient à taille normale et devaient faire sans. Les coups de géants sont bien plus puissants et peuvent vite renverser le match. On ne sait pas si d’autres objets seront présents mais cette présence de l’aléatoire rend le jeu un peu plus fun mais aussi peut être plus rageant (à la manière d’un Mario Kart). Il faudra voir si le jeu reste bien équilibré et surtout si son contenu est bon pour juger de ses qualités. La démo ne proposait que des match simples ou doubles. La version 3DS était timide en contenu, ici Nintendo n’a pas encore montré de quoi nous rassurer donc rendez-vous à la fin du mois pour le savoir !
Mighty No. 9
Le succès Kickstarter de Keiji Inafune et de sa boîte Comcept avait son propre stand et était aussi jouable sur l’espace Nindies (les jeux eShop indépendants) du stand Nintendo. J’ai pu m’essayer au premier niveau de ce jeu de plateforme qui s’inspirera sans se cacher de Megaman, là où Keiji Inafune a bien oeuvré par le passé. La ressemblance est flagrante dans certaines animations, dans la façon de jouer (c’est du run and gun, on tire et on saute). C’est tout de même bien moins exigeant mais on perd de la vie assez vite et pour achever les ennemis avant de totalement vider leur vie, il est possible de les aspirer avec une sorte de dash. Il faut les avoir endommagé auparavant pour que ce coup soit possible. Le jeu reste bien moins exigeant qu’un Megaman, du moins sur les premiers niveaux que nous avons pu tester. Le jeu semblait déjà être traduit.
Sur le gameplay le jeu était très correct même si un niveau bien plus difficile nous aurait permis d’avoir un avis certain là-dessus, il faudra juger sur le jeu final pour peut être y trouver des imperfections ou non. Amusant et jamais mauvais, Mighty No. 9 gênait tout de même sur un point : sa réalisation. En 2,5D il faut dire que le jeu perd beaucoup en charme par rapport aux premiers artwork que l’on nous avait montré, et le style ne ressemble même pas aux Megaman sorti en 3D. Nous sommes face à un jeu cartoon mais avec une identité peu marquée, c’est bien dommage. Globalement il s’en sort bien mais donne une image de lui assez quelconque et sans trop de personnalité.
Fast Racing Neo
Le jeu de course futuriste de Shin’en était l’un des jeux les plus intrigants du stand Nintendo. Avec la demande d’un F-Zero par les fans, il faut dire que Fast Racing Neo est l’un des titres qui ressemble le plus à un F-Zero et il tombe donc au bon moment. Très joli grâce à ses effets de lumière somptueux, de jolis reflets, un framerate impeccable en solo, le jeu est rapide et impressionne.
Les développeurs de Shin’en ont même ajouté une subtilité par rapport à la licence de Nintendo : les couleurs. Ainsi les réacteurs de votre vaisseau indiquent une couleur que l’on peut changer avec L. Lorsqu’un turbo apparaît, il faut le prendre avec la couleur correspondante pour profiter d’un vrai boost. Si vous prenez un turbo orange avec votre vaisseau calé sur le bleu juste avant un grand saut, vous ratez votre saut. Il faut toujours être attentif à la piste et c’est une idée qui nous pousse à faire attention à où on roule tout en surveillant nos adversaires. Intelligent, ce petit système nous occupe pendant les courses, même celles où l’on mène sans problèmes.
Le jeu sera jouable en ligne mais nous n’avons pas pu le tester. Le mode local était par contre disponible. A deux le jeu subissait quelques chutes de framerate et un aliasing plus prononcé, rien de grave. A 3 joueurs ou plus c’était l’enfer. L’aliasing était très présent au point de rendre certains passages très vilains et le jeu avait du mal à tourner assez souvent. On peut compter sur Shin’en pour améliorer ça avec le temps mais en dehors du local à plus de 2 joueur, le reste était très fun, plaisant et rapide à jouer. Une très bonne surprise !
Project X Zone 2
Le premier Project X Zone était un petit succès en dépit de ses textes uniquement en anglais. Il faut dire que ce tactical RPG bien bourrin, misant tout sur le cross over, avait réussi à toucher les fans d’une pelletée de licences. Namco Bandai avait été un peu surpris par des ventes supérieures aux espérances. On rappelle que le jeu rassemblait des héros de Namco, Capcom et Sega dans un tactical défouloir assez long développé par Monolitth (Xenoblade). Il était d’ailleurs un peu trop long et répétitif et sa jolie 2D n’arrivait pas à nous faire oublier cela.
Dans ce second épisode le jeu est toujours aussi joli. Certains zoom sur des sprites font parfois un peu bizarre à l’oeil mais globalement nous faisons face à la même réalisation que sur le premier. La démo présentée nous ammenait sur un niveau assez classique où l’on déplaçait toujours nos personnages sur une sorte de damier en vue isométrique pour attaquer l’équipe ennemie. Les combats sont très ressemblant au premier, on se retrouve sur un autre écran comme dans un Fire Emblem, sauf que c’est nous qui donnons des coups en temps réel avec quelques combo possibles dans un temps limité.
Les attaques se font en tag, avec deux personnages en même temps et à l’occasion de coups spéciaux, on peut même appuyer un autre duo en soutien ou certains personnages. Toujours sans prise de tête, la pression frénétique des touches sans trop réfléchir fonctionne toujours pour venir à bout des ennemis, le but étant d’envoyer le plus de coup au final en peu de temps et non de sortir des techniques très élaborées. Tout cela ressemblait énormément au premier mais il faut savoir que ce second opus sera cette fois traduit en français et qu’il y aura encore plus de personnages. Je n’ai pas vu de vraie différence avec le premier dans son gameplay mais on espère que les critiques sur la répétitivité du premier auront été prises en compte… Le jeu ne marquera peut être pas par ses nouveautés alors autant que les défauts soient corrigés malgré un casting qui semble bien plus complet. Sa sortie est fixée au mois de février.
Final Fantasy : The Explorers
Le succès de Monster Hunter fait des émules, c’est ainsi que Square Enix a choisi de lancer un nouveau spin off de sa série phare, dans le même genre : la chasse de monstres. Si je m’attendais à de la chasse aux monstres dans l’univers de FF, je ne pensais pas que la ressemblance serait si frappante ! La démo commence dans un village dans lequel on récupère une quête, il faut ensuite quitter le village pour la commencer dans une zone extérieure. Rien que sur ce point nous sommes face à un calque de Monster Hunter.
Heureusement en jeu c’est un peu différent. On se retrouve dans une zone découpée en sous zones (tiens encore une énorme similarité). On a un bouton d’attaque simple et bonne nouvelle c’est quand même plus rapide que dans un Monster Hunter. On choisit d’ailleurs la classe de notre héros au départ il me semble. En maintenant L, chaque bouton nous permet de faire une magie d’attaque ou de soutien. Et quand c’est disponible, les boutons L + R nous permettent d’obtenir une attaque ravageuse. C’est du classique dans la chasse au monstre mais le jeu était assez accessible, assez dynamique pour ne pas rebuter les néophytes et surtout le bestiaire de FF était là avec Ifrit en boss !
La 3D était absente dans cette démo mais le jeu tournait vraiment bien, sans chute de framerate malgré un Ifrit énorme à l’écran. Ce FF n’apporte rien au genre des Monster Hunter mais il a le mérite de parler à certainement beaucoup plus de joueurs, il faudra juger si c’est aussi profond que la série de Capcom sur la longueur. Sortie prévue en tout début d’année prochaine !
Hyrule Warriors Legends
Petit succès de la Wii U en fin d’année dernière, Hyrule Warriors arrivera sur 3DS en 2016 dans une version nommée Legends avec quelques bonus pour lui que l’on pourra même transférer sur Wii U. Tous les DLC de la version Wii U seront inclus. Ainsi on commence d’entrée avec Link Cartoon qui était jouable et qui est exclusif à cette version, à moins qu’on le transfère sur sa version Wii U avec le jeu 3DS.
On affrontait des monstres issus de Wind Waker mais malgré le cell shading le jeu n’était pas toujours vraiment joli. Il est vrai que la 3DS affichait pas mal d’ennemis à l’écran (la Wii U faisait sûrement mieux mais la mission n’étant pas disponible sur Wii U, il n’était pas possible de comparer directement). Mais du coup les décors étaient vraiment pauvres, le jeu reste coloré et peuplé en ennemis mais les concessions ont été faites sur les décors qui prennent un sacré coup. En tout cas ça en avait bien l’air, Heureusement le jeu est fluide.
J’ai essayé d’activer la 3D et le jeu semblait perdre un peu en fluidité mais restait tout à fait jouable. Les plus grosses chutes se montraient lors des cutscene (notamment lors de la présentation du stage). Le gameplay n’a pas changé et le jeu devrait toujours être aussi défouloir. Le fait d’y jouer partout devrait tout de même être un gros plus si cela se fait sans trop d’accrocs techniques. On attend la technique au tournant mais le jeu fait office d’édition GOTY pour Hyrule Warriors, à emporter partout. Il faut voir si ces atouts compenseront le côté technique qu’il faudra regarder en détail lors de sa sortie.
Steamworld Heist
Après un Steamworld Dig très sympathique, les robots reviennent avec un épisode totalement différent. Cette fois exit le côté plateforme et exploration, place au shoot au tour par tour. Changement radical vous me direz ! Assez difficile à appréhender au départ on finit par vite comprendre comment fonctionne le jeu.
Chaque personnage joue quand vient son tour, il est ainsi possible de le déplacer sur une certaine distance (assez grande d’ailleurs) et à la fin d’attaquer ou pas. Contrairement à un jeu de stratégie comme Advance Wars, les déplacements se font toujours en vue de côté comme dans un jeu de plateforme 2D. Et autre différence et atout majeur, les shoot se font au pistolet à la fin du tour et c’est à nous de viser. Si l’adversaire est proche ce sera du corps à corps. Du coup si le jeu se joue au tour par tour, les attaques ne relèvent pas de l’aléatoire et c’est au joueur de faire preuve de talent pour bien viser, sachant que les balles peuvent rebondir sur les murs, qu’on peut faire des headshot, faire exploser des éléments… etc.
On avance ainsi dans un niveau, on ouvre des portes, on se met à couvert si on arrive sur un endroit qui nous le permet et on ne sent pas de lourdeur du tour par tour. Le jeu trouve le bon équilibre entre les commandes données par le joueur et l’intéraction directe (lors des attaques), on a un certain recul tout en étant au coeur de l’action, c’est vraiment un gameplay original et nous avons hâte de voir le jeu débarquer sur l’eShop car ce que nous avons vu était très intéressant à jouer !
Mutant Mudds : Super Challenge
Déjà disponible lors de l’E3 dans une version preview disponible sur l’eShop de la Wii U pendant quelques jours, une nouvelle démo de ce nouveau Mutant Mudds était jouable cette fois sur 3DS. Le jeu tourne très bien heureusement et on se retrouve bien dans un jeu très similaire au premier sur le plan graphique ou encore au niveau du bestiaire.
En revanche le jeu commence fort dès les premiers niveaux et il faudra avancer minutieusement pour ne pas se tromper car on reprenait du début du niveau sur cette démo. Au bout de 10 vies perdues la démo se terminait et ça allait assez vite sans pour autant qu’on en veuille au jeu. Nous sommes dans un petit die and retry. Un jeu de plateforme qui demande juste un peu de précision et de méthode pour passer certains passages. Les premières aventures de Max commencent à dater et pour patienter jusqu’au deuxième épisode cet opus de transition ravira les fans.
Max est toujours équippé de son jetpack pour flotter quelques secondes après un saut et il peut toujours tirer quelques projectiles. Il sera certainement possible de changer l’amélioration portée par Max comme dans le premier, à moins qu’on ne puisse pas pour augmenter la difficulté. En tout cas le hub n’était pas accessible pour le savoir. La difficulté des premiers niveaux ressemblait grosso modo à celle des derniers niveaux du Mutant Mudds original. Des monstres volants avec changements de plans et des plateformes minuscules dès les premiers niveaux : ça choque. Mais ça ne nous semble jamais insupportable et on est toujours prêt à repartir dans le niveau pour un essai supplémentaire. Du très bon mais sans réelle nouveauté, c’est un épisode de transition qui apporte avec lui son gros lot de challenge !
Pour conclure, je dirais que cette Paris Games Week aura toujours su proposer pas mal de jeux mais il n’y avait pas d’effet « waouw » cette année en dehors de la présence plus importante des casques VR sur certains stands, autres que Nintendo. Les 3DS et Wii U commencent à atteindre leur fin de vie et les consoles concurrentes sont désormais bien installées, nous n’avons pas été surpris par des nouveautés étonnantes. En revanche on note de beaux progrès dans l’organisation du salon avec des allées bien plus larges (et donc une circulation plus facile lors des gros jours) et avec un espace Junior encore plus séparé du coeur du salon. L’ensemble nous permettait aisément de jouer à plusieurs jeux malgré le monde, spécialement sur le stand Nintendo.
La PGW aurait réuni plus de 300 000 visiteurs cette année, ce qui serait un chiffre encore plus important que les années précédentes. Il faut dire que la conférence de Sony à Paris, en marge du salon, aura rammené beaucoup de monde sur les stands dans les jours qui ont suivi l’évènement. Cette édition a vu la marque Playstation être beaucoup mise en avant, que ce soit en publicité, sur les stands ou même dans la communication qui était faite autour du salon où Sony faisait le plus parler.
Malgré cela Nintendo s’en est sorti avec un très bon stand, même si la Wii U s’est faite plus discrète que par le passé (signe de l’arrivée proche de la NX ?). Si on fait les comptes il y avait moins d’une quinzaine de jeux (voire une dizaine) de jeux présentés sur la machine sur l’intégralité du salon. La 3DS avait plusieurs jeux à nous montrer mais une bonne partie était composée de jeux déjà sortis au Japon ou de jeux indépendants. Un bon cru niveau jeux mais sans grande surprise pour les fans de Nintendo. On pestera tout de même sur l’absence de Animal Crossing : amiibo Festival (seul un écran diffusait un trailer…) et Starfox Zero.
A noter qu’un vitrine amiibo nous permettait d’apercevoir pas mal d’amiibo pas encore disponibles. Je vous laisse donc quelques photos du stand Nintendo pour en profiter.
Mais si on pense à l’année prochaine, cela risque d’être bien différent niveau jeux Nintendo. Que la NX sorte en fin d’année prochaine ou en 2017, elle sera certainement présente sur le salon Français et on peut être sûr que le focus médiatique sera porté sur la nouvelle console de Nintendo. L’édition 2016 devrait donc se montrer très intéressante pour les fans de Big N !
Nous remercions l’organisation du salon pour nous avoir accueilli, ainsi que le stand Nintendo et ses hôtes toujours disponibles, tout comme M. Shibata qui passait en éclair sur le stand : très accessible et sympathique. Avec un grand sourirel ne voulait d’ailleurs pas nous révéler quand se ferait la reprise des Nintendo Direct, sa diffusion s’est faite dans les jours qui ont suivi le salon !
A l’année prochaine pour un cru qui promet !