Yu-Gi-Oh! Early Days Collection sort le 27 février 2025 sur l’eShop pour 59,99€. Il a été édité par Konami et développé par Digital Eclipse.
Konami, ou Konami Holdings Corporation, est une société japonaise basée à Tokyo et fondée en 1969 par Kagemasa Kozuki. C’est une entreprise extrêmement connue, tant en tant que développeur qu’éditeur de jeux vidéo. Aujourd’hui, elle se concentre majoritairement sur l’édition plutôt que sur le développement.
Digital Eclipse Entertainment Partners Co. est une société de développement américaine située à Emeryville, en Californie, fondée en 1992 par Andrew Ayre, Hans Kim, John Neil et Howard Fukuda. Ils se sont spécialisés dans les jeux d’arcade indépendants et ont notamment créé Volgarr The Viking II.
En ce qui concerne la compilation de Yu-Gi-Oh! dont nous parlons aujourd’hui, il faut savoir que la plupart des jeux proposés dans cette compilation n’étaient pas disponibles en français, anglais ou autres langues, car ils étaient exclusivement sortis au Japon. Tous les jeux sont désormais entièrement disponibles en français avec les guides de l’époque expliquant les règles. Ainsi, malgré la complexité des explications, vous pourrez vous référer aux guides fournis par le jeu.
Les duels c’est plus important que l’histoire
L’histoire est difficile à résumer, puisqu’il n’y a pas réellement de scénario pour la plupart des jeux disponibles. Les jeux vidéo Yu-Gi-Oh! se concentrent majoritairement sur les duels. Un certain nombre d’entre eux ne se situe nulle part dans l’histoire et propose uniquement d’affronter des duellistes connus de la série. Il n’y a que la personnalité des duellistes qui ressort, vous lançant leurs provocations les plus mémorables.
L’histoire se résume généralement à affronter plusieurs duellistes. Il faut gagner plusieurs fois contre le même adversaire. Lorsque vous avez suffisamment vaincu d’adversaires et récupéré un certain nombre de cartes, vous avez le droit d’affronter de nouveaux duellistes, et ainsi de suite. C’est le « scénario » de beaucoup de jeux Yu-Gi-Oh!. Vous pourrez situer le déroulement des duels à des moments connus comme Battle City, mais il n’y aura aucun événement particulier qui fait avancer une quelconque histoire.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters
Ce jeu couvre l’arc du Royaume des Duellistes et se termine par l’affrontement contre Pegasus.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters II: Dark Duel Stories
Ce jeu commence au début de Battle City, le tournoi organisé par Seto Kaiba. Vous pourrez affronter Ishizu Ishtar, la sœur de l’antagoniste de Battle City, qui introduit les cartes des dieux égyptiens à Kaiba.
Yu-Gi-Oh! Dark Duel Stories
Ce jeu débute à Battle City, mais rejoint le scénario original du jeu Yu-Gi-Oh! Forbidden Memories sur PS1, avec Heishin et Darknite comme principaux antagonistes.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 4: Battle of Great Duelist
Ce jeu commence également avec Battle City et se termine par l’affrontement contre Marik, l’antagoniste de cette période.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 6 Expert 2
Cela se déroule pendant Battle City. Vous aurez un événement spécial où vous affronterez les goules de Marik. Au fur et à mesure de vos victoires contre les goules, vous affronterez Téa contrôlée par Marik, Joey contrôlé par Marik, et enfin Marik lui-même, ce qui constitue le seul élément qui ressemble à de l’histoire.
Yu-Gi-Oh! Monster Capsule GB
Ce jeu se déroule entre la première défaite de Kaiba et le Royaume des Duellistes. Le scénario est original, mettant en scène Yugi accompagné de Joey, Téa, Bakura, Tristan et le grand-père de Yugi. Après avoir revu Kaiba, celui-ci utilise un sort nommé Mind Doll pour piéger les amis de Yugi dans des Monster Capsules. Pour les sauver, Yugi doit gagner le tournoi du Monster World en affrontant les maîtres des ténèbres. Pendant ces affrontements, le maître crée un monde telle un jeu de rôle où il faut aider la veuve et l’orphelin, mais ces histoires n’apportent que peu à l’intrigue principale, excepté d’avancer dans la quête pour retrouver Kaiba.
D’ailleurs c’est plus que largement supposé, mais l’anneau du millénium normalement possédé par Bakura, voit une opportunité de prendre contrôle de Kaiba suite à sa défaite contre Yugi.
Yu-Gi-Oh! The Sacred Cards
L’histoire suit les mésaventures de l’épisode Battle City. Il faudra affronter les duellistes connus de l’anime pour obtenir 8 cartes radars, devenir l’un des finalistes, puis affronter Marik, le grand méchant. En gros, à quelques détails près, c’est le scénario de la partie de Battle City, ce qui vous permet de vous immerger dans une histoire que vous connaissez bien.
Yu-Gi-Oh! Reshef le Destructeur
Joey Wheeler est présent, il demande si notre deck est bon ou pas. Après un bref temps, Yugi vient pour nous prévenir de la disparition de l’autre Yugi. Après avoir prévenu de Téa, nous apprenons que les dieux égyptiens ont été transformés en pierre et que les objets du millénium ont disparu.
Grâce à l’intervention d’Ishizu, Ishtar révèle que ces événements sont l’œuvre de Reshef le Destructeur, une entité maléfique. Apparemment il aurait été récemment libéré par une personne qui a réussi à fusionner les trois bêtes égyptiennes. Le but de Reshef est de mettre le chaos dans le monde en essayant d’obtenir les bêtes égyptiennes et les objets du millenium.
Après, vous rencontrerez des ennuis avec les néo-ghouls dirigés par Bandit Ken, car cela se déroule après les événements de Sacred Cards. C’est le seul jeu avec Monster Capsule qui a un réel scénario original et un peu scénarisé. De plus, c’est une suite, ce qui n’était jamais arrivé auparavant.
Pour le reste, il n’y a pas de scénario. Vous devinerez à quel moment se déroulent les événements, vous serez libres d’aller où vous voulez.
La série de jeu qui ressemble presque à Yu-Gi-Oh
Comme pour l’histoire, certains jeux sont identiques ou extrêmement similaires, nous parlerons uniquement des ajouts et pour les jeux uniques nous en parlerons individuellement. Nous allons expliquer toute la base du jeu avec Yu-Gi-Oh! Duel Monster puis parler des exclusivités par épisode.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters
Vous ne pourrez faire que la campagne en affrontant des personnages iconiques de la série Yu-Gi-Oh!. Vous construisez un deck avec quarante cartes maximums, et vous obtiendrez une carte supplémentaire chaque fois que vous remportez un duel. Il faut savoir que le mode joueur contre joueur et les échanges sont inutilisables dans cette collection, en tout cas pour une partie des jeux disponibles.
Vous commencez avec 8000 points de vie, et chaque joueur pioche cinq cartes de base. Il est possible de faire une invocation de monstre en mode défense ou attaque par tour. À chaque début de tour, vous piocherez à nouveau cinq cartes. Ceci est vrai pour tous les jeux Yu-Gi-Oh! de base. La condition de victoire d’un duel est simple, vous devez réduire les points de vie de l’adversaire à zéro. C’est techniquement vrai pour Yu-Gi-Oh! dans son ensemble, mais il existe d’autres façons de gagner au fur et à mesure des jeux suivants.
De Yu-Gi-Oh! Duel Monsters à Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 4: Battle of Great Duelist, les jeux Yu-Gi-Oh ne suivaient pas encore les règles officielles du jeu de cartes OCG / TCG (OCG = règles Yu-Gi-Oh au Japon et TCG = règles Yu-Gi-Oh! en Europe, pour simplifier). Les particularités des jeux Yu-Gi-Oh! étaient également dues au fait que le jeu de cartes n’était pas encore parfaitement défini, que ce soit dans le manga ou dans l’anime, puisque certaines situations du manga / anime ne faisaient aucun sens et sortaient de nulle part.
Il y a deux types de cartes : les magies et les monstres. Les magies ont trois types différents. Les magies de terrain, qui changent le terrain actuel et restent actives tant que l’adversaire ne joue pas sa propre magie de terrain ; les magies d’équipement, qui augmentent l’attaque et la défense d’un seul monstre ; et les magies normales, qui ont une large variété d’effets, comme augmenter les points de vie ou détruire les monstres adverses, par exemple.
Les monstres ont un type qu’il est important de prendre en compte selon le terrain en jeu. Par exemple, un monstre de type Dinosaure sera plus fort sur un terrain « terre dévastée », tandis que certains monstres, comme les machines, seront affaiblis sur un terrain Umi.
Il est possible d’invoquer un monstre par tour, soit en position de défense, soit en position d’attaque. Vous ne pouvez contrôler que cinq monstres sur le terrain. En position de défense, le monstre ne peut pas attaquer et ce sont ses points de défense qui sont pris en compte. Par exemple, si un monstre a 1000 points de défense et qu’un monstre avec 800 points d’attaque l’attaque, cela fera perdre 200 points de vie à l’adversaire.
Un monstre en position de défense agit comme un mur : il est impossible de subir des dommages, peu importe que la défense du monstre soit de 100 et que votre monstre ait 3000 points d’attaque. Le monstre en défense sera simplement détruit et les points de l’adversaire resteront intacts.
En position d’attaque, vous pouvez choisir d’attaquer le monstre de votre choix. Si le monstre en face est en position d’attaque et que l’attaque de votre monstre est supérieure, la différence sera déduite des points de vie de l’adversaire et le monstre adverse sera détruit. Si l’adversaire n’a plus de monstre sur le terrain, vous pouvez l’attaquer directement et réduire ses points de vie de l’équivalent de l’attaque du monstre attaquant. Encore une fois, le principe d’attaque et de défense est vrai pour tous les jeux Yu-Gi-Oh!, mais il y aura des magies et des monstres qui vous permettront, dans les jeux suivants, de faire des dommages à des monstres en position de défense et bien d’autres manières.
Il n’y avait pas d’extra deck : pour faire fusionner les monstres, c’était assez différent. Vous devez déjà contrôler un monstre sur le terrain, puis sélectionner un monstre de votre main puis le placer sur le monstre du terrain. Les fusions demandent des monstres spécifiques, donc si vous essayez de fusionner deux monstres aléatoirement, le monstre sur le terrain sera détruit et vous invoquerez le monstre choisi de votre main.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters II: Dark Duel Stories
Il suffit de reprendre ce qu’on a dit pour le précédent épisode et vous aurez les bases. Le deuxième épisode ajoute les pièges et les cartes rituels. Les pièges peuvent être posés sur le terrain puis activés pendant votre tour ou celui de l’adversaire, selon les conditions nécessaires pour résoudre leur effet. Les pièges sont similaires aux magies, mais vous pouvez les activer quand votre adversaire attaque ou au début de son tour.
Contrairement au jeu officiel, vous ne pourrez poser qu’un piège par tour. Il est désormais possible d’utiliser plusieurs cartes au lieu d’une seule, donc vous pouvez poser un piège avec un monstre ou une magie. Peu importe ce que vous faites, à chaque début de tour, vous retournerez à 5 cartes en main.
Les monstres rituels sont similaires aux monstres « fusion » mais nécessitent l’utilisation d’une carte magie rituel pour être invoqués. Les cartes « magie rituel » demandent d’avoir la carte rituelle en main et trois monstres à sacrifier qui sont déjà invoqués sur le terrain. C’est un coût important qui n’en vaut pas toujours la peine, puisque lorsque vous l’utilisez, la carte disparaît du deck et ne peut pas être récupérée.
Chaque monstre a désormais un alignement : Ténèbres, Lumière, Diable, Rêves, Feu, Forêt, Vent, Terre, Éclair, et Eau. Un monstre de type Feu qui attaque un monstre de type Forêt détruit automatiquement ce dernier, peu importe si son attaque est inférieure à la défense ou à l’attaque du monstre adverse. Tous les types ont leurs faiblesses : le Vent bat la Terre, un monstre de type Ténèbres bat un monstre de type Lumière, et ainsi de suite. Cela fonctionne comme Pokémon, mais la puissance du monstre importe peu tant que son type est super efficace contre l’autre. Cela peut être aussi avantageux que désavantageux, il faudra donc faire attention à ne pas attaquer accidentellement un monstre puissant contre un monstre avec un avantage de type.
La création de deck a changé. Avant, peu importe les cartes jouées, vous deviez avoir 40 cartes, et c’était tout. Le jeu introduit désormais trois systèmes. Le niveau du duelliste, la capacité de deck et le niveau de la carte. Chaque carte a un coût ; une carte faible peut coûter 5 points tandis qu’une carte puissante peut coûter 250 points. Vous serez limités par votre capacité de duel, donc si vous dépassez cette capacité, vous devez enlever des cartes et les remplacer pour atteindre les quarante cartes. De plus, vous ne pourrez pas utiliser certaines cartes si votre niveau de duelliste est trop bas. Pour augmenter votre niveau de duelliste et votre capacité de deck, il faudra faire des duels dans la campagne ou en versus, mais le mode de jeu en ligne est indisponible dans cette collection.
Tout cela limite énormément la composition de vos decks, puisque la plupart des cartes magie et piège ont des coûts tellement élevés qu’il est impossible de les utiliser, sauf si vous jouez pendant plus de 15 heures pour augmenter suffisamment votre niveau. Avant, vous ne pouviez obtenir des cartes qu’à partir des duellistes. Maintenant, il y a un système de mot de passe qui utilise les numéros des cartes du jeu officiel pour obtenir n’importe quelle carte. Malheureusement, nous vous déconseillons de le faire, car cela baisse votre capacité de deck et vous demandera de jouer encore plus pour rattraper votre perte.
C’est mieux que le premier épisode, mais la règle des affinités est trop abusive et ça peut retourner un duel autant en votre faveur que pour l’adversaire. D’autant plus que l’ajout de coûts pour chaque carte oblige le joueur à jouer énormément pour obtenir le niveau nécessaire afin d’équiper certaines cartes ayant un coût trop important. Cela peut rendre le jeu plus exigeant et chronophage, car il faudra passer beaucoup de temps à jouer pour pouvoir utiliser les cartes les plus puissantes.
Yu-Gi-Oh! Dark Duel Stories
Encore une fois, vous reprenez les bases des précédents épisodes et vous y ajoutez des nouveautés. Jusqu’à présent, il était impossible de mettre fin à son tour prématurément : il fallait invoquer un monstre pour le mettre en position de défense ou d’attaque, ou bien utiliser une carte magie ou piège. Désormais, vous pouvez choisir de mettre fin à votre tour à tout moment.
Tous les monstres ont des niveaux allant de 1 à 8, introduisant ainsi les invocations par sacrifice. Vous pouvez invoquer un monstre de niveau 1 à 4 gratuitement, mais pour invoquer un monstre de niveau 5 ou 6, il faut sacrifier un monstre sur le terrain. Pour les monstres de niveau 7 ou 8, il faut sacrifier deux monstres sur le terrain. Vous ne pouvez invoquer qu’un seul monstre par tour, que ce soit une invocation par sacrifice ou une invocation normale.
Pour invoquer un monstre fusion, il fallait auparavant invoquer les monstres sur le terrain. Maintenant, il est possible de le faire depuis la main.
Les monstres à effet font enfin leur apparition. Comme les magies ou les pièges, les monstres à effet ont des capacités spéciales qui s’activent sous certaines conditions. Malheureusement, même les joueurs les plus expérimentés peuvent être perturbés, car la majorité des monstres activent leurs effets lorsqu’ils sont invoqués lors du premier tour, et certains monstres à effet du jeu officiel n’ont pas d’effet ou n’ont pas les mêmes effets.
Jusqu’à maintenant, si vous utilisiez toutes les cartes de votre main, vous récupériez 5 cartes. Désormais, vous ne piochez réellement qu’une carte par tour. De plus, l’intelligence artificielle ne pouvait pas utiliser de cartes « magie » auparavant, mais maintenant elle le peut.
Vous pouvez désormais créer vos propres cartes. Lorsque vous gagnez un duel, non seulement vous pouvez gagner des cartes, mais vous gagnez également des parties de cartes. Il suffit de prendre une partie supérieure de carte et de l’associer avec une partie inférieure pour former un tout nouveau monstre. Évidemment, la mécanique a ses limites. Vous ne pouvez pas créer un monstre avec 5000 points d’attaque ; vous êtes limités à 2000 points d’attaque et de défense. Cependant, il est possible de créer un monstre de niveau 4 avec 2000 points d’attaque, ce qui est très puissant pour l’époque. Il y a 4900 combinaisons possibles pour créer des monstres.
Pour la construction de deck, il est désormais plus facile de gagner en capacité de duel, et le système de mot de passe n’a plus d’effet négatif, ce qui le rend utilisable.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 4: Battle of Great Duelist
Dans un premier temps, le jeu se divise en trois versions. Jusqu’à présent, vous jouiez un protagoniste inconnu avec un nom choisi en commençant une nouvelle partie. Désormais, selon la version choisie, vous jouerez soit Yugi (Silfer), soit Kaiba (Obelisk), soit Joey (Dragon ailé de Râ).
Selon la version, vous pourrez jouer avec l’un des trois puissants dieux égyptiens. Pour les obtenir, il faudra battre un duelliste spécifique qui donnera la carte d’un des dieux. Cependant, la version de Kaiba donne Silfer, celle de Yugi donne le Dragon ailé de Râ et celle de Joey donne Obelisk. Il faudra ensuite les échanger, mais la fonction d’échange étant indisponible, il est impossible d’accéder aux cartes des dieux. Même si vous obtenez la carte Silfer, uniquement disponible dans la version Kaiba, il est impossible de l’intégrer dans le deck sauf si vous la donnez à un autre joueur ayant la version Yugi (Silfer).
Il y a également d’autres cartes « interdites » selon la version, comme le Dragon aux Yeux Rouges, qui est une carte de Joey, et donc impossible à jouer dans la version de Kaiba.
Le système de construction de cartes disparaît, c’était la seule fois où vous pouviez créer vos cartes originales.
Avec l’apparition des dieux, étant de niveau 12, les monstres de niveau 9 et plus doivent être invoqués par sacrifice avec trois monstres sur le terrain. Tous les monstres dépassant 1400 d’attaque sont désormais des niveaux 5 et plus selon leur attaque et défense. La construction de deck a encore été simplifiée. Les cartes faibles coûtent relativement cher, mais les cartes puissantes ont vu leur coût baisser énormément. Les magies et les pièges sont également utilisables, car ils ont désormais un coût plus abordable.
Yu-Gi-Oh! The Sacred Cards
Les règles sont identiques aux autres jeux Yu-Gi-Oh!, à la différence près qu’il est sorti après certains jeux utilisant les règles TCG/OCG. Il n’y a pas d’invocations de plus de 9 étoiles, bien qu’il existe des monstres avec plus de 8 étoiles, mais ce sont uniquement des monstres rituels.
Ce qui le distingue des autres jeux, c’est qu’il suit plus ou moins fidèlement l’événement de Battle City. Vous contrôlerez un inconnu qui est un ami de la bande à Yugi et il sera possible de se balader en ville. Il y aura une carte du monde, mais elle se limitera à la ville où se déroulent les événements de Battle City.
Il y a un magasin où vous pourrez acheter et vendre vos cartes. Les duels permettent, selon votre choix, de parier des cartes afin de renforcer votre deck en cas de victoire. Quoi qu’il en soit, si vous gagnez un duel, vous obtenez une carte et de l’argent peu importe la fonction de pari. Si vous pariez une carte, la carte obtenue pourrait être rare, surtout si la carte choisie est elle-même rare.
Au-delà de cela, il n’y a pas grand-chose, c’est un peu plus scénarisé, mais finalement cela suit juste l’histoire de Battle City avec quelques détails qui changent dans le déroulement des événements. Cela reste le seul jusqu’à maintenant qui suit plus ou moins fidèlement la partie de Battle City.
Yu-Gi-Oh! Reshef le Destructeur
C’est le dernier jeu de la série qui utilisera ses règles uniques aux jeux vidéo, le prochain utilisera les règles officielles du jeu de cartes Yu-Gi-Oh!.
Il s’agit de la suite directe de Yu-Gi-Oh! Sacred Cards, en revanche il s’agit d’une histoire originale vu qu’elle suit des événements qui n’ont jamais eu lieu dans l’anime ou le manga. Le scénario est un peu plus intense avec la disparition des dieux égyptiens et des objets du millénium. D’autant plus que la carte du monde ne sera plus limitée à la ville, mais ce sont juste des nouveaux décors avec rien de spécial à faire à part faire avancer l’intrigue.
Le gameplay est identique à son prédécesseur, juste qu’il faudra retourner à son bureau pour récupérer son point de vie vu qu’il ne se récupère pas automatiquement à la fin d’un duel ?
Voilà les Yu-Gi-Oh! TCG/OCG que vous connaissez, les simulateurs le plus simpliste au monde
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 5 Expert 1
C’est à partir d’ici que la série de jeu vidéo rejoint enfin les règles officielles du jeu de carte, donc il n’y aura plus d’explication à comprendre la différence entre le jeu de carte Yu-Gi-Oh! sous format réel et celui des jeux vidéo.
Les monstres sont les cartes que vous utilisez pour attaquer et défendre. Ils ont des Attributs (comme le Feu, l’Eau, la Terre, etc.), des Types (comme Guerrier, Magicien, Dragon, etc.), un Niveau (de 1 à 12 étoiles) et des valeurs d’ATK (Attaque) et de DEF (Défense). Certains d’entre eux ont des effets spéciaux qui, maintenant, correspondent à ceux du jeu de carte.
Les magies ont divers effets qui peuvent aider votre jeu, comme augmenter l’ATK de vos monstres, détruire des cartes de votre adversaire, etc. Elles ont des icônes qui indiquent leur type (Normal, Continu, Rituel, etc.). Les magies normales sont les cartes « magie » les plus simples. Elles ont un effet unique qui se résout au moment de leur activation, puis elles sont envoyées au Cimetière.
Les magies continues comme les pièges continus sont des cartes qui restent face recto sur le terrain après leur activation et ont un effet continu qui affecte le jeu.
Les magies d’équipement doivent être équipées à un monstre sur le terrain et lui confèrent des bonus ou des capacités spéciales. Si le monstre équipé est détruit, la carte magie d’équipement est également détruite.
Les magies de terrain sont posées face recto dans la zone de terrain et affectent tous les joueurs. Elles peuvent modifier les Attributs ou les Types de Monstres, ou avoir d’autres effets globaux sur le duel.
Les magies de rituel sont utilisées pour invoquer des monstres rituels. Elles nécessitent le sacrifice de monstres spécifiques ou de monstres dont le niveau total est égal à celui du monstre rituel. Les monstres sacrifiés sont envoyés au cimetière après l’invocation du monstre rituel.
Les pièges sont posés face cachée sur le terrain et peuvent être activées au bon moment pour contrer les actions de votre adversaire. Les pièges Normaux ce sont les pièges les plus courants. Ils sont activés en réponse à une action de votre adversaire ou à un moment clé du duel, puis sont envoyés au cimetière après leur activation. Ils ont un effet unique et ponctuel.
Les pièges continus restent face recto sur le terrain après leur activation et ont un effet continu qui affecte le jeu. Ils peuvent être détruits par d’autres cartes.
Les contre-pièges sont les plus puissants et les plus rapides. Ils peuvent être activés en réponse à l’activation d’une autre carte (magie, piège ou effet de monstre) et peuvent même annuler l’activation de cette carte. Ils sont généralement utilisés pour contrer des actions importantes de l’adversaire.
Le cimetière est le lieu où se trouvent toutes les cartes détruites pour diverses raisons. Vous pouvez potentiellement récupérer les cartes s’y trouvant à l’aide des effets de monstres, de magie et de piège.
La zone bannie contient toutes les cartes retirées du jeu en raison d’un effet de l’adversaire ou d’un effet de vos propres cartes. Certaines cartes permettent de récupérer les cartes dans la zone bannie, bien qu’à cette époque le phénomène était très rare.
Les tours se déroulent de la façon suivante,
Phase de pioche, Vous piochez la carte sur le dessus de votre Deck.
Phase de Standby, Certaines cartes peuvent avoir des effets qui s’activent durant cette phase.
Phase principale 1, c’est le moment clé pour invoquer des monstres, poser des cartes Magie / Piège face cachée, ou activer des cartes Magie face recto. Vous pouvez faire plusieurs actions dans cette phase.
Phase de combat, si vous avez des monstres sur le terrain, vous pouvez attaquer les monstres de votre adversaire ou directement ses Life Points (points de vie).
Phase principale 2, similaire à la Phase principale 1, mais après la Phase de combat. Vous pouvez ajuster votre stratégie en fonction de ce qui s’est passé pendant le combat.
Phase de fin, c’est la fin de votre tour. Vous devez parfois défausser des cartes si vous avez plus de 6 cartes en main.
Les invocations spéciales : certains monstres ont des conditions spécifiques pour être invoqués (comme les monstres Fusion, Rituel, etc.). Ces invocations ne comptent pas comme votre Invocation Normale/Pose du tour. Pour les monstres rituels, il faut la magie rituelle, le monstre rituel et un ou plusieurs monstres correspondant aux niveaux du monstre rituel en les additionnant
Vous gagnez si les Life Points de votre adversaire tombent à 0.
Vous gagnez si votre adversaire ne peut plus piocher de cartes (Deck Out).
Pour finir, voici quelques règles à bien retenir :
Vous ne pouvez avoir que 5 monstres sur votre terrain et 5 cartes magie/piège face recto sur votre terrain. Vous ne pouvez attaquer qu’une fois par monstre et par tour sauf si un monstre ou une carte magie/piège permet de faire autrement. Vous ne pouvez pas changer la position d’un monstre (Attaque/Défense) pendant le tour où il a été invoqué, sauf si un effet de carte le permet. Certaines cartes ont des effets continus qui restent actifs tant qu’elles sont face recto sur le terrain.
Le jeu se déroule de la même manière pour la campagne vous affrontez un set de personnages puis après les avoir vaincus plusieurs fois, vous débloquez le prochain set de personnages du manga Yu-Gi-Oh!. Les passwords pour débloquer des cartes est toujours disponible. L’échange de carte est impossible dans cette version, l’option « record » permet de savoir le nombre de victoire, défaite et égalité que vous avez fait contre chaque duelliste. Aussi il y a des événements spéciaux selon la date dans le calendrier et qui permettront d’obtenir des cartes uniquement pendant ces événements.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 6 Expert 2 et Yu-Gi-Oh! Worldwide Edition: Stairway to the Destined Duel
Les deux jeux sont identiques, à la différence près que l’un des deux est censuré et l’autre non, avec une mécanique pour accélérer le jeu qui a été ajoutée, mais c’est tout.
Pour choisir vos adversaires, vous le ferez sur une carte du monde où vous choisissez un lieu. Vous pourrez interagir avec un duelliste pour l’affronter ou un PNJ donnant des indices sur le jeu. Il y a un petit scénario où il faudra vaincre les sbires de Marik ainsi que Téa et Joey contrôlés par Marik, puis Marik lui-même, puisque le jeu est censé se dérouler pendant les événements de Battle City. Ensuite, le jeu propose uniquement de débloquer de nouveaux adversaires et d’obtenir des boosters de cartes à la fin de chaque duel que vous gagnez. Les boosters s’inspirent de ceux qui existent réellement avec les mêmes cartes ; ils contiennent 6 cartes et, selon votre chance, elles seront plus ou moins rares.
Il y a plusieurs événements qui peuvent se dérouler ; il s’agit de tournois permettant de compléter votre collection de cartes, et ils se déroulent selon le temps que vous passez sur le jeu grâce à un système de jours de la semaine. Vous affronterez des duellistes que vous avez déjà rencontrés, mais ils pourront se montrer plus difficiles à vaincre.
Il n’y a pas de réelle fin pour terminer le jeu, cela continue indéfiniment même après avoir vaincu Marik.
Yu-Gi-Oh! World Championship Tournament 2004
Il n’y a rien à se mettre sous la dent de bien neuf à part une ban list de carte plus importante, une IA qui s’est un peu améliorée et plus de cartes qu’avant. Dans cet épisode assez minimaliste, les tournois et les événements quotidiens disparaîtront. Il ne sera possible que d’affronter des duellistes pour récupérer des cartes en les vainquant ce qui donnera des boosters de cartes. Le magasin et les mots de passe disparaissent également, rendant la récupération des cartes convoitées vraiment compliquée.
C’est sûrement la version où ils se sont le moins embêtés à programmer le jeu, autant passer directement à la version 2005 ou jouer à la précédente.
Yu-Gi-Oh! 7 Trials to Glory: World Championship Tournament 2005
Comme pour Yu-Gi-Oh! World Championship Tournament 2004, il y a une nouvelle liste de cartes bannies et l’IA a encore évolué. Cependant, les différents tournois font leur retour avec un peu moins de cartes que dans l’épisode précédent. Les duels sont désormais plus dynamiques, offrant davantage de possibilités pour activer les effets de magie et piège, ce qui n’était pas le cas avant. Au lieu de simplement choisir une liste de duellistes à affronter, vous pouvez vous balader dans les différents lieux de l’anime et rencontrer divers personnages à affronter. À la fin de chaque duel, vous obtenez de l’argent déterminé par votre performance, ce qui vous permettra d’acheter des boosters. Vous ne gagnez plus de boosters à la fin d’un duel.
C’est la version la plus complète sur le format TCG/OCG de Yu-Gi-Oh!. Si vous avez joué à Master Duel, qui est beaucoup plus rapide avec des menus plus faciles à naviguer, vous aurez peut-être un peu de mal à vous y mettre au début. D’ailleurs, il n’y a vraiment aucun intérêt à jouer aux autres jeux avec les règles OCG/TCG, car ce dernier propose autant, voire plus de contenu que tous les autres réunis, tout en restant fidèle à la formule proposée par les jeux vidéo Yu-Gi-Oh!.
Les spin-offs de Yu-Gi-Oh sont aussi étranges qu’intéressants.
Yu-Gi-Oh! Monster Capsule GB
Un épisode qui n’a rien à voir avec la série de jeux de cartes, le jeu Monster Capsule été introduit dans le manga. Vous êtes sur des terrains divisés en cases. Le champ de bataille est composé de 6 colonnes et 6 lignes où vous pouvez déplacer vos Monster Capsules (MC). Chaque case représente un terrain, similaire au système d’affinité où les monstres ont un type infligeant des dégâts supplémentaires si leur type est supérieur à un autre. Il y a un total de 7 terrains différents, tels que la montagne, la forêt, et cinq autres. La puissance du monstre dépend de son niveau, qui augmente ses points de vie, sa défense, sa vitesse et son attaque.
Les MCs peuvent se déplacer d’une seule case et attaquer un monstre adverse si la portée de leur attaque le permet. Vous ne pouvez déplacer qu’un MC par tour, et vous avez le choix de le déplacer sans attaquer. Lorsque vous attaquez avec un MC, vous lancez deux dés donnant des valeurs de 01 à 99. Entre 01 et 09, c’est un coup critique qui double l’attaque. Vous pouvez faire un super coup critique en obtenant 00, ce qui triple les dégâts infligés. Entre 10 et 94, ce sera un lancer normal, qui peut échouer selon la vitesse du monstre adverse. Au début de chaque attaque, le jeu précise le chiffre à atteindre, et si vous obtenez un chiffre inférieur, vous toucherez l’adversaire. Si vous obtenez un chiffre de 95 à 99, c’est un échec automatique. Si un MC meurt en combat, sa mort est définitive.
Vous pouvez avoir 4 MC par combat, qu’il faudra placer au préalable. En début de bataille, vous pourrez choisir leur position pour vous adapter au champ de bataille. À la fin de chaque bataille, vous obtiendrez des jetons étoiles, vous permettant d’acheter des MCs aux machines à capsules et de renforcer votre jeu. Vos MCs peuvent augmenter de niveau et ce qui augmentera toutes les statistiques du monstre.
En atteignant un certain niveau, il sera possible de faire évoluer les MCs dans des versions plus puissantes, mais ils retourneront au niveau un. Il existe également des objets pour augmenter définitivement l’attaque, la vitesse, la défense et les points de vie, mais ces objets sont rares.
Au-delà des combats, vous contrôlerez Yugi qui se déplace littéralement comme dans les jeux Pokémon, avec des graphismes similaires. Vous pourrez interagir avec n’importe quel PNJ pour faire un combat, utiliser la machine à capsules, changer la musique du HUB, ou ouvrir la salle du maître des ténèbres.
C’est le jeu spin-off le plus abouti parmi ceux que nous allons aborder. Il peut sembler simpliste au premier abord, mais il est très amusant. L’histoire, bien que minimaliste, est présente. Le système de combat fonctionne bien et le jeu n’est pas trop long. C’est vraiment sympa à jouer.
Yu-Gi-Oh! Dungeon Dice Monsters
Il reprend un jeu de société qui a été présenté pendant deux épisodes de l’anime pour disparaitre définitivement.
Chaque joueur a un die master, qui représente le joueur sur le terrain, et sélectionne quinze dés correspondant à des monstres et des objets.
Le tour commence lorsque le joueur lance les trois dés. Selon le résultat, il pourra utiliser les emblèmes obtenus pour invoquer un monstre, les déplacer, attaquer, se défendre ou utiliser des compétences spéciales. Tous les dés joués peuvent être conservés pour une utilisation ultérieure, sauf pour les dés d’invocations. Il est obligatoire d’obtenir deux fois un symbole d’invocation correspondant au niveau du monstre que l’on souhaite invoquer.
Lorsque vous invoquez un monstre, vous placez son dé sur le terrain, ce qui construit un chemin de tuiles nécessaire pour atteindre le die master adverse. Les die masters ont trois points de vie. Il faudra frapper le die master avec un monstre à proximité trois fois, peu importe le niveau d’attaque du monstre.
Chaque monstre a des points de vie, des points d’attaque, des points de défense, et potentiellement une compétence spéciale. Lorsque deux monstres s’affrontent, il suffit de comparer leurs valeurs d’attaque et de défense. Que le monstre soit en position d’attaque ou de défense, si ses points d’attaque ou de défense sont trop faibles, il subira la différence sur ses points de vie. Un point de vie équivaut à 10 points d’ATK, et les monstres peuvent avoir jusqu’à 6 points de vie. Les compétences spéciales sont très variées. Certaines permettent d’augmenter l’attaque, d’autres permettent de voler dans les airs, rendant ainsi les monstres inaccessibles aux attaques, sauf si un monstre possède une compétence qui contre le statut de vol. Pour utiliser une compétence, il faut des emblèmes magiques, et le coût sera déterminé par le monstre.
Chaque monstre a un type, avec un système de jeu similaire à Pokémon, et peut être super efficace ou résistant contre certains types d’attaques. Par exemple, si un monstre sorcier attaque un monstre mort-vivant, il ajoutera dix à son attaque. S’il est en position de défense et qu’il résiste aux types adverses, il obtiendra dix points supplémentaires en défense. La défense doit être activée en utilisant un emblème de défense ; sinon, elle n’est pas prise en compte et le monstre subit l’attaque à pleine puissance.
Pour déplacer un monstre, il faut utiliser un emblème de déplacement. Le monstre pourra se déplacer selon le nombre d’emblèmes utilisés. Il est donc crucial de bien positionner vos tuiles pour avancer sur la carte de manière stratégique.
Lors de la création de votre stock de dés, il est recommandé d’utiliser des monstres de même type, car ils ont tendance à renforcer mutuellement leur puissance. Vous pouvez combler les lacunes de votre stock de dés en utilisant des objets. Il existe dix objets différents aux effets puissants. Ces objets peuvent soigner, augmenter l’attaque, ressusciter un monstre tombé au combat et même détruire tous les monstres sur le terrain. Comme pour tout dans le jeu, il faudra des emblèmes pièges pour placer un objet sur le terrain. Lorsque votre monstre ou celui de l’adversaire atteint la case choisie par vos soins, il bénéficiera de l’effet. Pour vous aider à construire votre stock de dés, le magasin du grand-père de Yugi sera disponible, et l’argent sera obtenu en gagnant des tournois et des duels.
Le seul réel contenu disponible est constitué par les combats, il n’y a pas d’histoire. Il faudra participer à des tournois pour ensuite avoir la possibilité de réaffronter les adversaires rencontrés en combat libre. Beaucoup de personnages du jeu proviennent du manga et n’apparaissent pas dans l’anime. Ils auront tous une petite description et leur apparence avant de les affronter.
Finalement, le jeu est assez aléatoire. Si vos lancers de dés sont mauvais, vous pouvez rapidement vous retrouver en mauvaise posture et il faudra attendre d’avoir un bon lancer. De plus, le jeu peut finir par lasser, une partie durant entre 12 et 25 minutes.
Yu-Gi-Oh! Destiny Board Traveler
C’est le jeu le plus particulier de cette collection, il s’agit d’un jeu de société intégrant quelques mécaniques du jeu de cartes de Yu-Gi-Oh!. Vous incarnez un personnage de votre choix parmi vos duellistes favoris, jusqu’à 4 joueurs. Cependant, il est impossible de jouer à plusieurs, car cette fonctionnalité n’a pas été intégrée dans la collection.
Il faudra déterminer les conditions de victoire du jeu, qui peuvent varier de 1 à 250 points étoiles. Vous choisirez la carte sur laquelle vous jouerez ; selon la carte, les zones spéciales auront des effets différents sur les joueurs. Le personnage que vous avez choisi est important, car vous bénéficierez d’une capacité spéciale unique à ce personnage.
Les plateaux comportent neuf cases avec des cartes « monstre » et quatre cases correspondant à l’un des quatre joueurs. Vous devez vous déplacer sur une case de monstre, l’affronter, le vaincre et le remplacer par un de vos propres monstres. Les points étoiles sont déterminés par les monstres que vous contrôlez sur le terrain. Par exemple, si vous contrôlez deux zones avec un monstre de niveau 4 et un monstre de niveau 2, vous avez six points étoiles.
À chaque début de tour, vous lancez un dé où chaque facette représente un monstre de votre deck. Selon le résultat du lancer, vous pouvez tomber sur un monstre ou sur une case vide si vous n’avez pas attribué de monstre à chaque facette, ce qui terminera votre tour. Si vous tombez sur un monstre, il sera le monstre avec lequel vous affronterez les cartes monstres du plateau pour ce tour. Selon le niveau du monstre, vous vous déplacerez d’un nombre de cases correspondant. Les monstres de niveau 5 et plus nécessitent un sacrifice, comme dans le jeu de cartes. Pour effectuer un sacrifice, vous devez avoir déjà placé un de vos monstres sur le plateau et sacrifier ce monstre ; sinon, vous ne pourrez pas utiliser le monstre et vous serez sans défense, avec aucune chance de vaincre un autre joueur ou un monstre du plateau.
Lorsque vous êtes en duel, vous ne jouez que le monstre obtenu avec votre dé. Vous avez le choix entre placer le monstre en position d’attaque, de défense ou passer votre tour. Une fois la position du monstre choisie, le dé du duel est lancé pour le joueur et l’ordinateur, offrant deux chances sur six d’obtenir un effet. Cet effet peut soit réduire l’attaque et la défense du monstre adverse, soit inverser la position du monstre adverse, ou ne rien faire du tout.
Si les deux monstres sont en position de défense ou si l’attaque et la défense sont identiques, c’est une égalité : la carte retourne dans la main du joueur et le monstre reste sur la case. Si l’attaque est supérieure à la défense ou à l’attaque de l’adversaire, le monstre est détruit et votre monstre prend la case. Si un monstre d’un autre joueur se fait attaquer par vous, vous pouvez infliger ou perdre des points de vie.
Comme mentionné précédemment, si vous contrôlez suffisamment de monstres pour atteindre les points étoiles requis, vous gagnez. Une autre manière de gagner consiste à réduire les points de vie des autres joueurs à zéro. Vous commencez avec quatre mille points de vie et il existe des façons d’augmenter ces derniers selon le plateau. Les quatre cases des joueurs sans monstre servent à activer les effets spéciaux de la carte. Chaque carte a un effet permettant, par exemple, d’augmenter vos points de vie ou de changer le niveau de vos monstres sur le terrain.
De plus, les plateaux peuvent être reliés entre eux. Lorsque vous débloquez de nouveaux plateaux, il est possible de connecter les différents plateaux, ce qui rend les niveaux plus grands et les parties plus longues. Pour accéder aux différents plateaux dans une partie, il y aura des cristaux verts se trouvant sur les cases des joueurs, si vous activez cette fonctionnalité.
En résumé, le but du jeu est d’utiliser les capacités spéciales de vos personnages, de placer les bons monstres pour atteindre les cases voulues et de disposer un maximum de monstres sur la carte pour invoquer des monstres puissants. Il y a des monstres à effet avec une description de leurs capacités, mais ces effets sont inutilisables et présents uniquement pour l’esthétique. Le manuel du jeu ne précise pas que leurs effets sont impossibles à activer et que la seule chose importante est l’attaque et la défense.
Le jeu est trop simpliste, long et assez confus pour être amusant, d’autant plus qu’il est impossible de jouer avec d’autres joueurs puisque cette fonctionnalité n’est pas permise par la collection. Par ailleurs, la collection permet de sauvegarder à tout moment et heureusement, puisqu’il est impossible de sauvegarder en cours de partie.
Yu-Gi-Oh! EARLY DAYS COLLECTION
Évidemment, nous avons déjà parlé de tous les jeux proposés dans cette collection. Ce que cette collection apporte est plutôt pratique : chaque jeu, initialement sorti uniquement au Japon, est traduit en français. Vous pouvez utiliser des modificateurs avant de lancer le jeu pour obtenir toutes les cartes, avoir de l’argent infini, etc. C’est très pratique pour ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie. Il est possible d’accélérer le jeu en appuyant généralement sur A, mais cette option n’est pas disponible pour tous les jeux. Vous pouvez également rembobiner et corriger une action si vous le souhaitez.
Il y a des filtres pour l’immersion, une sauvegarde rapide par jeu, et vous pouvez modifier vos touches. Finalement, c’est plutôt pratique, et le fait que presque tous les jeux jamais sortis en France soient traduits est superbe. Malheureusement, les jeux sortis en Amérique et au Japon ne sont pas traduits et restent en anglais, bien que les manuels soient traduits.
Les cartes sont moches, mais nos héros sont respectés
Les graphismes en général ne sont pas incroyables, même pour des jeux Game Boy Advance, c’est assez pauvre. La collection ne fait que tourner fidèlement les jeux émulés. Globalement, c’est assez minimaliste même pour des jeux de l’époque Game Boy, avec des menus très génériques, que ce soit du premier au dernier jeu de la collection. Les monstres sont terriblement pixelisés, bien qu’ils soient reconnaissables. Nous avons affaire à un simulateur basique permettant au joueur de profiter de son jeu de cartes favori. Malgré cela, les portraits des protagonistes et des antagonistes de la série, même dans les premiers jeux, sont impeccables puisqu’ils reprennent les pages du manga Yu-Gi-Oh de Kazuki Takahashi.
Il faut mettre à part Destiny Board Traveler, qui a une résolution d’image horrible : les textes sont tellement pixelisés qu’il est difficile de les lire. C’est horrible, mais comme tous les jeux de la collection, toutes les images montrant les héros et les méchants de Yu-Gi-Oh sont toujours super.
Les menus de la collection sont très fluides et logiques à utiliser. De plus, nous disposons de nombreux guides pour chaque jeu proposé.
Ce n’est pas la bande sonore qui va faire bouger les foules
Les musiques des jeux Yu-Gi-Oh! sur Game Boy, Game Boy Color et Game Boy Advance ne sont pas particulièrement mémorables. Il s’agit plutôt de musiques génériques, la plupart étant des boucles de quelques secondes. Les seuls jeux où la musique se démarque un peu plus sont les épisodes GBA, grâce à sounds design plus fourni. Malgré cela, les musiques restent des boucles assez peu fournies. Vous jouerez avant tout pour l’expérience du jeu lui-même.
Les effets sonores jouent également un rôle important dans l’ambiance de ces jeux, même s’ils sont souvent simplistes et répétitifs. Les sons des attaques et des invocations ajoutent une couche d’immersion, bien que cela reste limité par les capacités des consoles de l’époque.
Dans l’ensemble, l’accent est clairement mis sur le gameplay et les stratégies de duel, plutôt que sur la bande sonore. Les joueurs nostalgiques apprécieront sans doute l’ambiance rétro, tandis que les nouveaux venus trouveront peut-être le design sonore minimaliste comparé aux standards modernes. Cependant, cette simplicité permet aux joueurs de se concentrer pleinement sur les mécaniques du jeu et les duels intenses.
C’est long, mais à quel prix ?
Tous les jeux Yu-Gi-Oh! sont longs, entre réunir les cartes nécessaires pour créer un deck solide et le fait qu’il y ait 14 jeux différents. Chaque épisode a un nombre de carte disponible qui dépendait de la série et du jeu officiel de carte.
Pour Yu-Gi-Oh! Duel Monsters il y a 365 cartes dont 315 monstres, 50 cartes magie.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters II: Dark duel Stories a 720 cartes dont 620 monstres, 16 pièges et 84 magies.
Yu-Gi-Oh! Dark Duel Stories, il y a 800 cartes dont 691 cartes monstres et 109 cartes magies/pièges.
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 4: Battle of Great Duelist, il y a 900 cartes (pas d’information précise sur le nombre de magie, piège et monstre).
Yu-Gi-Oh! The Eternal Duelist Soul, il y a 819 cartes (pas d’information précise sur le nombre de magie, piège et monstre).
Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 6: Expert 2, il y a 1115 cartes (pas d’information précise sur le nombre de magie, piège et monstre).
Yu-Gi-Oh! Sacred Cards avec 900 cartes (pas d’information précise sur le nombre).
Yu-Gi-Oh! Reshef of Destruction, il y a 800 cartes (pas d’information précise sur le nombre de magie, piège et monstre),
Yu-Gi-Oh! World Championship Tournament 2004 il y a 1,138 cartes dont 201 magies, 109 pièges, 55 monstres fusion, 16 monstre rituels, 224 monstres à effet et 533 monstres normaux.
Yu-Gi-Oh! 7 Trials to Glory: World Championship Tournament 2005, il y a 1000 cartes (105 pièges, 220 magies and 675 monstres).
Le petit bémol, c’est que certains épisodes se ressemblent tellement que vous pouvez directement passer au suivant, puisque le seul ajout de certains c’est le nombre de carte. Il n’y a pas de réel intérêt à jouer à un épisode précédent de la série, à part pour découvrir une partie de l’histoire des jeux vidéo Yu-Gi-Oh! et se rendre compte à quel point c’était différent.
Conclusion
Cette compilation est pratique pour découvrir des jeux jamais traduits et revivre le parcours du manga culte en jeux vidéo. Malgré les efforts pour rendre les jeux compréhensibles grâce aux guides et aux codes de triche pour accéder à tout le contenu, il manque un élément important : le multijoueur. Le mode multijoueur est disponible uniquement pour Yu-Gi-Oh! Duel Monsters 4: Battle of Great Duelist en mode joueur contre joueur. Tous les autres jeux, à ce jour, n'offrent aucun moyen d’interagir avec les autres joueurs. C'est dommage, car les fonctionnalités d’échange de cartes sont inutilisables. C’est un aspect qui n’aurait pas dû être négligé, puisqu’il est fondamentalement important. La preuve en est que tous les jeux disponibles dans cette compilation ont un menu d’échange, mais celui-ci est inutilisable. Finalement, cette compilation est incomplète, permettant seulement de jouer en solo avec des histoires presque inexistantes pour une grande partie. Vous serez obligés d’affronter l’ordinateur à l’exception d’un seul jeu. En fin de compte, cela limite l'expérience à un plaisir solitaire sans pouvoir partager les duels et les échanges de cartes avec d'autres passionnés de Yu-Gi-Oh !.
LES PLUS
- Les jeux japonais jamais sortis ailleurs sont traduits en français.
- Permet de jouer à une partie de l’Histoire des jeux vidéo Yu-Gi-Oh!
- Les character designs des différents duellistes sont parfaits, peu importe le jeu
- Monster GB est une belle surprise.
- La collection est plutôt pratique pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête avec les codes de triche
LES MOINS
- Payer 59,99 € pour jouer à des traductions de jeux en solo, c’est un peu cher
- L’histoire de Yu-Gi-Oh! est supprimée au profit du gameplay
- Les cartes sont terriblement pixelisées, ce qui est compréhensible vu leur ancienneté, mais quand même décevant
- Le seul intérêt de cette compilation est de découvrir ce que les joueurs de l’époque ont dû jouer avant d’arriver à Master Duel
- Le mode en ligne est disponible pour un seul jeu seulement
- Yu-Gi-Oh! Destiny Board Traveler n’a aucun intérêt sans mode en ligne
- Pour compléter les jeux de façon légitime, les échanges auraient été formidables, mais ils sont indisponibles sur tous les jeux