Fort d’un financement participatif qui a bien fonctionné, ainsi qu’un web-comics qui existe depuis plus de 20 ans maintenant, suivie par comics reliés et maintenant un jeu vidéo ! Où va donc s’arrêter le succès de l’histoire de Souillon ! Nous avons eu la chance de pouvoir accéder à la bêta du jeu, mais aussi à la démonstration qui fut disponible à tous pendant le Steam Neo Fest. Nous avons souhaité attendre un peu pour en parler afin de remettre un petit coup de projecteur sur un de nos coups de cœur de ce début d’année.
Un jeu pour les néophytes de l’univers
Nous allons commencer par le plus important : oui, on peut apprécier et s’amuser sur Poison of the Past même si nous ne connaissons pas du tout Maliki. Par exemple, notre testeur pour cette démo n’avait jamais lu Maliki avant la démo (mais il a foncé prendre le premier tome après la démo tellement l’univers lui a tapé dans l’œil), même après avoir lu ce premier volume nous n’avons pas encore eu vraiment de liens avec le jeu en dehors du personnage de Maliki, mais qui nous raconte plutôt sa vie dans le comics.
Dans Poison of the Past, nous jouons Sand qui est rapidement rejointe par Fang. Sand est « invoqué » dans le domaine, au départ sans être la « bonne » Sand, nous finissons par jouer celle qui ne connaît rien. Elle ne comprend pas ce qu’elle fait ici au départ, elle se voit remettre rapidement un Chrono Pack qui aura plusieurs utilités. Nous apprenons que Poison – un monstre végétal polymorphe et multidimensionnel a tendance chaotique – altère l’espace et le temps en le figeant et en modifiant et invoquant des monstres. Mais Maliki et ses amis font tout pour rétablir le cours normal des choses.
Sur une base d’histoire plutôt simple nous avons un scénario plutôt prenant et qui fonctionne bien, il faut savoir que le studio a réfléchi le jeu comme étant court et intense. Ce qui est rassurant, car nous n’allons pas être matraqués de mécanique chronophage pour augmenter artificiellement la durée de vie. Et pourtant il propose déjà dans cette démo beaucoup de choses.
Un peu de fermes pour avoir des ingrédients pour se créer de bons repas. Des combats stratégiques au tour par tour avec un système de vitesse et de modulation du temps hyper intéressant. Et l’amélioration de notre arbre qui permet d’agrandir la taille du domaine et donc de redonner le bon cours du temps a ce qui l’entoure. Sans parler de l’utilisation des facultés de chaque personnage en dehors pour résoudre de petites énigmes qui nous permettrons d’avancer ou d’obtenir des petits coffres et objets cachés un peu partout.
En soit c’est un véritable plaisir « à l’ancienne », on retrouve l’humour qui nous à tant plus à l’époque de Chrono Trigger, un système de combat au tour par tour qui n’a rien à envier à un Final Fantasy, des graphismes chibi et avec une patte graphique toute choupi. C’est vraiment un vrai régal.
Alors certes, il y a de petits défauts, de petits bugs à droite et à gauche, qui seront sûrement réglés au moment de la sortie, ne vous attendez pas non plus à un AAA, nous sommes sur un tout petit studio indépendant français : Blue Banshee, situé en Bretagne, c’est une équipe de seulement quinze personnes, situées eux dans toute la France et en Europe qui auront travaillé sur Maliki Poison of the Past. Mais ils font de leur mieux et avec passion, nous avons la chance de pouvoir suivre l’avancement de la bêta et nous pouvons d’ores et déjà vous dires que le jeu à une équipe de Bêta-testeurs bénévoles ultras motivé et qu’il y a déjà eu beaucoup de corrections, ils ont à cœur de faire en sorte que le jeu est le meilleur polish possible.
Nous avons donc testé cette démo sur PC et sur Steam Deck, le tout fonctionnait à merveille et nous n’avons qu’une hâte, c’est de pouvoir mettre la main sur la version Switch pour voir si cette version est aussi bien que celle que nous avons eue dans la démo PC.
Premières impressions
On a hâte d’en voir encore plus ! Cette démo nous a donné un super avant-goût de l’histoire et du gameplay, on sent que le titre en a encore sous le pied ! De plus, déjà annoncé comme d’une durée de vie raisonnable, c’est encore plus pour nous faire plaisir, nous n’avons vraiment qu’une hâte c’est de voir sa qualité sur Switch, mais venant d’un petit studio, avoir un jeu d’une licence dont l’auteur travaille dessus et surtout qui permet à tout le monde d’y jouer est un véritable gage de qualité et de futur plaisir de jeu. On nous a teasé des lieux comme Paris et des personnages hauts en couleur, sans être un triple A, le jeu s’annonce comme un très bon petit RPG à l’ancienne avec une mécanique de combat plutôt bien réfléchie.