En ce début 2016 en Europe, il semblerait que les différents éditeurs de RPG Japonais se soient donné rendez-vous sur 3DS pour sortir leurs grosses cartouches. NIS America est l’un d’entre eux et l’une de leur cartouches se nomme Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight. Il s’agit du remake d’Etrian Odyssey 2 exclusif à la DS et sorti plusieurs années auparavant en oubliant subtilement de passer par l’Europe. Du coup, l’arrivée de ce remake chez nous est une aubaine et il n’était pas question de manquer celui-ci. Après avoir cartographié la démo, nous avons finalement eu l’occasion d’explorer plus en profondeur les labyrinthes d’Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight. On vous propose ainsi le bilan définitif de cette exploration et de cette nouvelle expérience cartographique exclusive à la 3DS !
Etrian Odyssey 2 enfin disponible en Europe !
C’est en 2008 et sur DS que sort au Japon et aux USA, Etrian Odyssey 2. Contrairement au premier jeu, l’Europe sera totalement oubliée de la série jusqu’au 4ème opus sur 3DS. Puis Atlus a décidé de faire des remakes des 2 premiers jeux de la série sur 3DS et c’est via ce remake qu’Etrian Odyssey 2 nous parvient sur 3DS renommé pour l’occasion Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight. Pour ceux qui nous ont suivis et qui ont lu notre test sur Etrian Odyssey Untold : The Millennium Girl, en se basant sur la démo, ce remake semble nous proposer une expérience assez similaire. Vous avez Etrian Odyssey 2 proposé en deux expériences : la première étant le jeu original sur DS mais visuellement et musicalement à jour ou alors une expérience proposant un scénario inédit ainsi que des personnages avec une classe plus ou moins inédite et liée à cette nouvelle histoire. Quoiqu’il en soit, pour les fans Européens, au final les deux expériences seront inédites vu que le jeu sort pour la première fois sur nos contrées. Nous allons surtout nous focaliser sur la seconde expérience avec un scénario plus dense et une meilleure écriture mais nous reviendrons de temps à autres sur l’expérience classique notamment à des fins de comparaison. Contrairement à la démo, en lançant le jeu nous avons droit, cette fois-ci à une magnifique introduction en animation japonaise faite par le studio Madhouse et ayant pour fond la chanson « Reaching out for our future » chantée par Kanako Itou. Une introduction d’une telle qualité, qu’à titre personnel, nous avons rarement passé celle-ci lorsque l’on lançait le jeu. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont joué à la démo, il est possible de reprendre la sauvegarde là où celle-ci vous avait laissé. Le titre vous proposera donc de sauvegarder le fichier sur un des 9 slots de sauvegarde du jeu. Cela peut paraître banal pour certains mais c’est une première dans la série. Parmi les jeux canoniques, remakes et spin-off, tous nous proposaient généralement qu’un slot de sauvegarde unique. Autant dire qu’on commence plutôt sur de très bonnes note jusque-là. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire notre preview, reprenons un peu tout depuis le début. Outre le choix du mode classique sur lequel nous reviendrons plus tard, peu importe le mode avant de débuter sa partie, de nombreux paramètres sont modifiables. Il s’agit parfois de paramètres classiques comme la vitesse des messages du jeu ou encore le volume sonore.
Quelques paramètres inédits présents également dans le premier remake attirent notre attention notamment la possibilité de choisir entre 3 niveaux de difficulté : Pic-nic, Standard et Expert. On a aussi la possibilité de choisir entre l’OST dans le style des jeux DS ou les pistes arrangées pour ce remake. Mauvaise nouvelle pour les anglophobes et on l’évoquait déjà sur la preview mais on vous confirme que tout le jeu est en anglais. Un anglais parfois subtile dans le détail. Reste qu’un niveau moyen est suffisant pour comprendre et progresser dans l’histoire mais vous ne saisirez peut être pas chaque détail et cela pourrait sembler un tantinet inconfortable. Pour les autres, n’hésitez pas à sauter sur cette occasion de jouer au second opus chez vous. Toujours est-il qu’Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight propose une aventure relativement différente dans l’écriture à l’instar du premier remake sur 3DS. Comme pour le premier remake, nous avons une aventure se déroulant dans l’habituel labyrinthe d’Yggdrassil ainsi qu’un donjon inédit connu cette fois sous le nom du Ginnungagap. Nous sommes un membre de la bibliothèque de Midgard, votre ami Flavio et vous ont été appelés pour une mission par le Duché de Caledonia. Vous prendrez rapidement connaissance de votre mission qui est d’accompagner la princesse Arianna de Caledonia, qui cherche à accomplir un rituel dont sa famille a pour devoir d’effectuer 1 fois par siècle dans les ruines du Ginnungagap. Après avoir participé à une certaine initiation aux côtés de la princesse et d’un mystérieux loup dans le premier étage du Labyrinthe d’Yggdrassil, vous l’accompagnez dans les ruines du Ginnungagap. C’est là-dedans que vous rencontrez les deux derniers membres petit d’escorte : le vieux Protecteur Bertrand et la curieuse « War Magus » Chloe. Ces ruines éveilleront également en vous le pouvoir du « Chevalier de Fafnir » qui est justement le sous-titre de ce jeu. En progressant à 5 dans ces ruines, vous arriverez à un certain endroit où le mécanisme d’un pont semble bloqué. Bertrand dit connaitre un spécialiste à ce sujet en ville et l’on part donc à sa recherche. Alors que certains souvenirs du passé remontent en vous ; notamment le fait que Fabio, Arianne et vous furent des amis d’enfance, vous apprenez que le fameux chevalier spécialiste des ponts est en plein service dans le labyrinthe d’Yggdrassil. En partant à sa recherche, vous reverrez le loup mystérieux et son maître enquêtant sur quelque chose de secret mais vous allez surtout découvrir qu’une brigade de chevaliers a été attaquée par un monstre très puissant. Forcément, celui que vous recherchez fait partie de cette brigade. Il y a eu des morts parmi la dizaine d’hommes sur place mais trois ont réussi à fuir par la porte ouest du 3ème étage. Vous finirez par le retrouver et vous découvrirez que le mécanisme est bloqué à cause de l’épuisement d’une certaine énergie rare. Cependant, on vous apprend qu’il est possible d’en trouver sur un monstre particulièrement puissant de l’étage 5 du Labyrinthe. C’est ici que le scénario de la démo s’est arrêté mais c’est aussi là que nous pouvons directement reprendre en ayant le jeu final. Sans forcément parler du mode « classique » en profondeur, l’une des différences entre les deux modes se situe déjà dans l’écriture de leur scénario. Si le mode « Histoire » commence de la manière dont on vient de vous le décrire avec des personnages précis qui vous suivront tout au long de votre aventure, le second mode se veut beaucoup plus raccourci vu que votre but se résume à explorer le labyrinthe d’Yggdrassil dont la réputation est telle qu’elle attire les aventuriers du monde entier en quête de gloire.
Le mode histoire a énormément plus de ligne de texte en rapport aux relations entre vos personnages et les différents personnages importants de la ville ou encore de nombreux petits évènements qui se dérouleront lors de vos explorations. Par exemple, le simple fait d’arriver à ce qui semble être un cul de sac, apercevoir un animal coincé entre les branches d’un arbre, discuter de cela avec ses compagnons et avoir des avis différents sur la démarche à adopter vis-à-vis de la créature. Pour dire les choses de manière plus brève, l’écriture du mode scénario se veut plus détaillée, plus grave et plus sérieuse. Cela nous donne envie de nous impliquer beaucoup plus pour ces compagnons alors que l’histoire du mode classique aura une allure beaucoup plus « neutre ». Sachez quand même que le Ginnungagap est un donjon annexe également disponible dans le jeu « classique », bien qu’inédit à ce remake. Certaines quêtes toutes nouvelles du mode « Classique » vous enverront dans le Ginnungagap. En ce qui nous concerne, on trouve tout de même le mode scénario plus plaisant à suivre, les personnages sont très réussis, très attachants et on se sent réellement invité à partager cette aventure avec eux ainsi qu’à rire ou à s’inquiéter pour eux. Il est vrai que malgré une meilleure qualité d’écriture, le scénario n’est pas forcément des plus transcendants en évènements et rebondissements divers. Mais si vous finissez par apprécier la compagnie de ce groupe d’aventurier cherchant à accomplir un rituel afin de sauver le monde, alors vous en serez pleinement satisfaits. Dans les deux cas, vous aurez une aventure qui vous prendra facilement une bonne quarantaine d’heures avant de voir le bout. Rajouté à cela des étages supplémentaires qui apparaissent en post-game et/ou éventuel New Game+ avec bonus de sauvegarde ou encore les joueurs qui tenteront de jouer à la fois en mode scénario et en mode classique, sans parler des perfectionnistes et/ou des nouveaux qui rejoindront l’aventure, qui s’y plairont puis chercheront à découvrir chaque classe de personnage à 100%.
Outre le scénario, comment se présente Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight ? On vous l’a énoncé précédemment pour ceux qui nous ont suivis sur Etrian Odyssey Untold : The Millennium Girl, tout est similaire. C’est donc un remake du second opus de la série sorti en 2008 sur DS. On a donc un gros up graphique du niveau des récents opus de la série voire plus joli que le précédent remake 3DS surtout avec la 3D activée, bien que certains trouveront toujours que ce n’est pas forcément plus digne de la 3DS. Reste que les images des personnages visibles lors des dialogues sont belles et réussies. Le tout est accompagné de thèmes musicaux totalement arrangés et quelques répliques doublées en anglais. Chaque thème accompagne très bien le lieu où l’évènement durant laquelle on peut l’entendre. Il est toutefois dommage que le jeu ne soit pas intégralement doublé, d’autant plus que même s’il s’agit de voix anglaises le casting vocal semblait plutôt correct. Pour les vrais fans, on le disait également et comme pour le précédent remake il est possible de sélectionner l’ancienne OST. Les nouveaux thèmes en rapport avec l’ajout du scénario et du Ginnungagap ont même des versions « old » malgré qu’ils n’aient jamais existé à l’époque ! Nous avons toujours une ville qui sert de Hub central avec tout ce qui est auberge, boutique, guilde, bar, votre café, le Palais du duché et la sortie. Vous pourrez vous soigner et/ou ressusciter un allié mort à l’auberge. Parfois, une petite scène en rapport avec le scénario se jouera même avant de dormir. Certaines scènes de l’auberge n’apparaissent qu’à un certain moment de la journée et de votre progression, si vous le manquez il faudra recommencer et trouver ce moment précis. La boutique vous sert à effectuer vos achats et vos ventes. Notez que comme d’habitude dans la série vendre des matériaux permet à celle-ci de vous proposer de nouveaux articles. La guide vous permet de gérer les membres de votre équipe. Il est possible de changer la classe de vos personnages, toutefois contrairement au mode « classique » leur skin ne changera pas. Puis, toutes les classes ne sont pas forcément disponibles. Seul votre protagoniste, le chevalier de Fafnir, ne pourra pas changer. Le bar permet de discuter avec des gens, récolter des informations, accepter des quêtes et en faire le rapport, une fois accomplies.
Le palais du duché est souvent le lieu où les missions liées au scénario se présentent à vous. C’est le ministre lui-même qui vous présente tout cela. Enfin, « votre café » est tenu par la petite fille du Ministre. Il vous sert de lieu de stockage de vos items, de vos « Grimoire Stone » et des ingrédients de cuisine. Vous pouvez également développer de nouvelles recettes et cuisiner avec vos ingrédients avant de partir à l’aventure, cela vous prodigue des bonus prédéfinis selon la recette que vous avez choisie. Comme on vient de le dire, il s’agit d’abord de trouver les recettes et les décrypter avant de pouvoir les cuisiner. Quand vous trouvez des recettes, elles sont symbolisées par un motif noir et seul un descriptif avec quelques indices vous sont donnés. Ce sera donc à vous d’assembler les ingrédients selon les indices fournis afin de trouver la bonne recette et pouvoir la cuisiner librement à l’avenir. Le jeu complet nous donnait également accès au développement urbain. Vous pouviez ainsi faire la promotion de vos plats aux habitants de la ville et selon votre stock d’ingrédients et le nombre de plats que vous arrivez à vendre, vous faisiez plus ou moins de bénéfice. Ce bénéfice pouvait soit resté dans votre poche soit être réutilisé dans le développement urbain afin d’avoir plus d’habitants puis potentiellement plus de clients et par conséquent faire plus de chiffre. Notez qu’au début, vous ne pouvez que développer le sud de la ville mais qu’en vous appliquant bien et en progressant dans l’histoire d’autres quartiers se dévoileront. Chaque quartier ayant également des habitants avec des goûts bien différents, cela vous force ainsi à faire la promotion de certains plats dans un quartier précis et d’un autre dans un lieu différent. Certaines quêtes du bar ont des liens directs avec le développement urbain. Une bonne manière de nous impliquer davantage auprès de la ville et de ses habitants. Nous venons de vous présenter ce qu’il fallait avant d’entamer le plus important l’exploration des donjons !
Quand on parle d’Etrian Odyssey, on parle de cartographie. Vous partez explorer un donjon qui ressemble plutôt à un gigantesque labyrinthe et vous n’avez qu’un crayon et du papier sur vous. Votre feuille de papier est l’écran tactile de la 3DS et le crayon votre stylet. A vous de dessiner la carte du donjon à chaque pas que vous entreprendrez dans ce labyrinthe. De nombreuses icônes, palette de couleurs et mécanisme de déplacements automatiques sont à votre disposition pour dessiner la carte la plus précise possible. Exemple, vous voyez un coffre mais un cours d’eau vous sépare de lui, un petit peu de bleu pour représenter l’eau et une icône de coffre pour indiquer le coffre. Ne vous reste plus qu’à regarder votre carte et trouver une autre route pour y accéder. Note sympathique, l’icône de coffre est fermé tant que le coffre n’a pas été ouvert puis change lorsque vous avez eu accès au contenu de celui-ci. Autre exemple, vous trouvez une zone où vous pouvez miner des matériaux ou cueillir des végétaux. Placez une icône de mine ou une main représentant l’acte de cueillir à votre emplacement pour retrouver ce lieu facilement à l’avenir. Comme pour les coffres, l’icône change selon que l’emplacement présente encore des ressources ou non. Rassurez-vous, contrairement aux coffres, avec le temps un emplacement vidé pourra être exploité de nouveau. La cartographie est l’une des originalités qui définit Etrian Odyssey. Elle est toujours aussi immersive et précise malgré les années. En fait, étant un remake d’un ancien opus elle remet à jour toute la palette de possibilités de cartographies pour la mettre au niveau des opus les plus récents. On retrouve même des éléments provenant du précédent remake comme le fait de pouvoir se téléporter directement à un escalier une fois qu’un étage est plus ou moins complété. L’autre élément pas forcément original mais qui définit tout de même Etrian Odyssey, c’est le mythe entourant la difficulté des jeux de la série. Le fait de proposer 3 niveaux de difficulté permet sans doute de mieux équilibrer le jeu et permettre à tous d’en voir la fin. Mais les puristes sélectionneront au minimum le mode Standard tandis que d’autres attaqueront directement en Expert. Progressez avec prudence car même en mode Standard « ce mythe » de la difficulté dans cette série de RPG n’en est pas un. Le système de combat reste au tour par tour avec sélection de commande d’action, les combats sont d’ailleurs aléatoires.
Les skills sont uniques à chaque personnage et dépensent plus ou moins de MP. Aussi, il y a deux lignes de combat, une frontale et une à l’arrière affectant ainsi les dégâts infligés au corps à corps et les dégâts reçus des ennemis. A vous d’user de vos techniques avec sagesse pour provoquer des altérations d’états ou user des différentes faiblesses de vos ennemis ainsi que des meilleures formations de combat afin de parvenir à la victoire. En temps normal dans un Etrian Odyssey, on forme sa troupe d’aventuriers en choisissant la classe de chacun de ses personnages afin de mieux gérer leur arbre de compétence et bâtir la meilleure unité possible pour vous permettre de progresser au mieux. On devine qu’il sera toujours possible de faire ça en jouant en mode Classique. Cependant, le scénario vous impose certaines classes de personnages notamment le héros qui est et restera un Chevalier de Fafnir. On vous le disait plus tôt, les autres personnages peuvent changer de classe, seul leur skin restera inchangé. Ils n’ont toutefois pas accès à toutes les classes. Les « bêtes » peuvent être créées dans le mode « Classique » mais malheureusement on n’en aura une qui nous accompagne que durant certains évènements du mode « Scénario ». Du coup, mis à part le protagoniste, il sera possible tout de même dans le mode scénario de former une troupe plus ou moins similaire à ce que vous désirez. A vous de réajuster en fonction du protagoniste. Toutefois, si vous êtes du genre à vouloir respecter les personnages et leurs classes de départ, vous pouvez relever le défi de jouer le jeu sans changer la classe de ceux-ci. Cependant, la difficulté sera réellement plus élevée. En effet, le groupe normal du scénario de Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir Knight nous place dans un groupe sans mage élémentaire ni soigneur au sens classique du terme. On a bien un « War Magnus » et un « Sovereign » qui peuvent faire office de soigneur grâce à certaines de leur technique mais il s’agira tout de même de repenser ces tactiques comparativement à si l’on avait un groupe moins limité. Du coup, même en difficulté « standard » la composition du groupe fait que le jeu est déjà un peu plus dur et délicat à aborder que le premier remake 3DS. A vous de gérer leur arbre de compétences afin de pallier les défauts apparents de ce groupe de héros. Certains préfèreront tout de même une expérience totalement personnelle avec son propre groupe de héros et ses classes préférées gérer de A-Z. Pas d’inquiétude, passez simplement au mode « classique » et revenez sur le mode « scénario » quand le cœur vous en dit, comme quoi avoir plusieurs slots de sauvegarde est une bénédiction n’est-ce pas ? On rappelle toutefois qu’au début chaque personnage possède 3 points à distribuer sur leurs compétences actives et/ou passives mais que chaque gain de niveau ne vous rapporte qu’un seul point supplémentaire à placer. Notons que lorsque vous débloquez une nouvelle branche de compétences en montant d’un certain niveau, certaines techniques qui étaient bloquées vous sont offertes. Contrairement aux anciens opus où il fallait non seulement débloquer la branche et dépenser un nouveau point pour acquérir chacune des techniques de cette nouvelle branche. Une petite « nouveauté » qui tend peut être à simplifier l’expérience. Dans la démo, il est stipulé que le niveau maximum est 20, mais pas d’inquiétude la limite est bien levée dans le jeu complet. Vous pourrez atteindre le niveau 70 voire plus en combattant les fameux dragons typiques de la série à un stade très avancé du jeu. Reste deux autres éléments connus liés au gameplay de combat mais qui ont également été plus ou moins modifiés à des fins d’équilibrage.
Il s’agit des « Grimoire Stone » puis de la jauge de « Force » ou « Blast Gauge » dans d’autres opus de la série. Parlons déjà des « Grimoire Stone » étant donné qu’ils sont subtilement liés aux arbres de compétence. Ce sont des pierres que vous obtenez en combat par le « fruit du hasard » et que vous pouvez équiper sur vos personnages. Les « Grimoire Stone » enregistrent la dernière technique qu’ils ont eue face à elles. Ainsi, vous pouvez obtenir des « Grimoire Stone » avec des compétences de soin, de magie ou quoiqu’il en soit des choses qui sont normalement liées ou non à d’autres classes que celles de vos protagonistes. En équipant une « Grimoire Stone » avec une compétence de soin à votre héros, il pourra alors utiliser la compétence. Si cette « Grimoire Stone » est liée à une arme que ne maitrise pas votre héros, il pourra soudainement la manipuler tant qu’il est équipé de la « Grimoire Stone ». Par ailleurs, si la « Grimoire Stone » est une compétence que possède déjà votre personnage, celle-ci renforcera son niveau de maitrise sur l’arbre des compétences. Mettons que vous ayez « HP up » level 2 et que vous équipiez une « Grimoire Stone » du même nom, celle-ci passera temporairement de Level + x selon la gemme en question. Leurs effets et leur gestion est désormais moins brouillon que dans le précédent opus où passé quelques minutes on ne se souciait plus tellement des « Grimoire Stone ». Notez qu’au début vous n’avez qu’un emplacement à « Grimoire Stone » d’autres sont bloqués à un certain niveau. En atteignant le niveau indiqué, vous devriez débloquer l’emplacement et cela ouvrira forcément la voie à de nouvelles possibilités. Dernière chose sur les « Grimoire Stone » en passant par le café, il est possible d’associer son profil avec une gemme et de se les échanger via Street Pass. Si vous arrivez à croiser des Français jouant à Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight ceci pourrait s’avérer sympathique. Sinon Regina, la petite fille du ministre et le chef de votre café, vous proposera de récupérer les « Grimoires Stones » sélectionnés par vos soins et les échanger d’elle-même avec des habitants ou autre aventurier durant vos explorations de donjon, de quoi vous réchauffez le cœur lorsque vous êtes seul à y jouer dans le voisinage. Passons enfin à la jauge de « Force » qui se remplit en faisant des combats. Dans les précédents opus, elle nous permettait de booster les effets et la puissance de la technique avec laquelle on activait le Boost de la « Blast Gauge ». Cette fois-ci en usant de la « Force gauge », chaque personnage utilisera une technique de soutien propre à sa classe. Pour l’héroïne Arianna de la classe « Sovereign » par exemple, en activant la « Force Gauge », l’effet de chaque ordre qu’elle donnait affectait le groupe en entier.
Pour évoquer particulièrement le cas du héros, il se transforme en « Chevalier de Fafnir » pendant 3 tours et ses statistiques ce retrouvent boostés durant la transformation. Une puissance suffisante pour retourner complètement l’issue d’un combat. D’ailleurs, de nombreuses techniques se débloquent temporairement lors de sa transformation. Selon votre avancée dans le jeu, de nouvelles techniques inédites à celui-ci se débloqueront et permettront par exemple d’étendre la durée de transformation en « Chevalier de Fafnir ». Vous comprenez peut être ainsi que le héros ne peut être remplacé dans le mode scénario. Outre l’activation de la jauge de « Force », il est possible de la briser durant son activité. Cela provoque généralement une attaque surpuissante ou un effet de soutien majeur à tout le groupe. Gardez cependant à l’esprit qu’une fois la jauge brisée, elle ne se remplira plus durant les combats à venir jusqu’à ce que vous alliez vous reposer dans une auberge. A n’utiliser qu’en dernier recours. On n’en a pas parlé jusqu’à présent mais il était nécessaire que nous évoquions un obstacle majeur, bien connu de la série et un des éléments participant à l’entretien de la difficulté mythique des jeux de la série : Les F.O.E. Ces créatures sont toujours de la partie et vous les verrez bien assez tôt dans le jeu. Ce sont des monstres que l’on voit dans chaque opus de la série et qui sont surpuissants. Ils sont visibles sur la carte contrairement aux autres monstres. La plupart du temps, lorsque vous voyez un nouvel FOE, le reflexe est de fuir. Ils ont parfois une trajectoire précise sur la carte et ne se soucient pas de vous mais d’autres font une fixation sur votre derrière et vous suivront jusqu’au combat et éventuellement votre mort. Vous n’avez que la possibilité de fuir jusqu’à acquérir le niveau, l’équipement et les compétences suffisantes pour en venir à bout. Terminons ce bilan sur un détail qui fâchera toujours : les DLC. Etrian Odyssey 2 Untold : The Fafnir’s Knight comme d’autres jeux de la série avant lui n’échappe pas à cette pratique. Vous pouvez ainsi acheter le héros du précédent remake 3DS et sa classe unique le « Highlander » ou encore débloquer des skins inédits pour les personnages du mode « Scénario ». Ce sont des exemples de DLC parmi d’autres mais il est toujours regrettable de savoir que ce genre de contenu qui n’a rien de lourd et qui aurait pu figurer directement sur le jeu soient proposés uniquement à ceux qui sont prêts à sortir leur carte bancaire.