Très grand succès au Japon, l’histoire de The Battle Cats POP! chez nous (comme aux États-Unis) se fait sans bruits. Sorti à la surprise générale et sans aucune communication (alors que le jeu est en français), le Tower Defense loufoque du studio Ponos a quand même réussi à faire quelques apparitions dans les meilleures ventes de l’eShop en Europe. Il a aussi été retiré un temps du store sans raison apparente mais de retour récemment, nous vous proposons notre test sur Nintendo 3DS…
Battle Cats, le succès planétaire du Tower Defense sur tablette et smartphone, vient s’imposer sur la scène des consoles portables avec une sortie sur Nintendo 3DS. Le règne des chats est sans limite et après avoir envahi internet, ils veulent dominer le monde. En effet, ce Tower Defense en 2D et en temps réel vous propose de dominer la planète et ensuite la galaxie à l’aide de félins. Vous allez donc passer d’un pays à un autre dans le mode histoire avec votre équipe de chats qui n’a peur de rien. Le jeu se prend très vite en main, soit aux boutons ou à l’aide de l’écran tactile. Une bataille se déroule de la manière suivante : chaque adversaire dispose d’un camp de base pour la production de chats et un canon miaou pour attaquer les ennemis sur de longues portées. Sur l’écran du bas, jusqu’à dix unités de chats différentes seront à déployer. Les chats ont différentes capacités, certains plus rapides que d’autres, plus forts en attaque ou pour la défense lors des vagues d’ennemis. Pour produire des chats prêts à attaquer, vous dépendez d’une jauge qui produit de l’argent. A vous de la dépenser le plus pertinemment possible afin d’éviter d’être submergé par les attaques et contrer. Outre l’argent, la motivation est requise pour produire des personnages. La jauge diminue en fonction du chat produit et se restaure quand celui-ci est éliminé.
Hormis la gestion de la production de chats, vous pouvez user de nombreux pouvoirs divins ou encore appeler Dieu à la rescousse pour qu’il vous donne un petit coup de main en cas de problème. Il existe différents types de chats : le Minoubalez, le Chahéros, le Chajambe, le Chagiraffe… tous plus loufoques les uns que les autres et on aime. Cependant, on apprend à les connaitre réellement sur le terrain, le jeu nous fournit très peu de détails sur leurs statistiques. On ne connait pas non plus leurs santés, aucune jauge à l’écran, seul le prix des chats nous donnent une indication sur leurs puissances. Dans les menus du jeu, il est possible d’améliorer sa formation, le niveau 10 étant le maximum pour chaque espèce. Moyennant quelques euros, vous allez très vite augmenter le niveau de vos félins tout comme votre canon et leadership, qui diminue fortement après chaque partie. Ce système de leadership se base sur la version mobile et sa jauge diminue donc à chaque partie, ce qui fait que l’on se retrouve un peu coincé après quelques minutes de jeu et on doit attendre quelques heures pour rejouer. On peut utiliser des Pâtées pour continuer mais ça nous manquera ensuite.
Le jeu fonctionne plutôt bien mais le problème étant l’adaptation d’un free-to-play mobile vers une version payante (9,99€) sur console portable qui déséquilibre totalement l’ensemble. Plus vous jouez, plus vous gagnez de Ticket R qui permettent de débloquer des chats assez rares. Il en est de même pour les Pâtées attribuées chaque jour et à la fin des combats pour débloquer de nouveaux éléments et invocations. A chaque fin de niveaux, vous obtenez des points d’expériences (XP) qui permettent d’augmenter le niveau de vos personnages. On se rend très vite compte que dans la boutique, de gros packs d’XP sont proposés contre quelques boîtes de pâtées. Il est alors facile d’améliorer très rapidement toute son équipe et traverser les niveaux sans la moindre difficulté. Et là on dit non, déjà que le jeu n’est pas très bavard dans les caractéristiques des personnages et certains éléments de gameplay, ce qui nous amène à être un peu perdu au début, on ne peut pas accepter un tel déséquilibre. Surtout que les niveaux sont toujours les mêmes dans leurs approches, mis à part la diversité des ennemis, on avance toujours vers la gauche sans casser ce rythme. On aurait apprécié des pièges, obstacles à détruire, de chemins différents, ce n’est pas les idées qui manquent quand on regarde la concurrence. Pas de contrainte de temps non plus, on aurait pu imaginer un cycle d’une journée, là encore le jeu reste simplifié au maximum.