Développée par Sega, la licence de 7th Dragon a connu un succès non négligeable au pays du Soleil Levant. A la fin de l’année 2016, on a eu enfin la perspective d’accueillir le troisième opus de cette série, totalement inconnue dans nos contrées.
Dès le prologue, on se retrouve projeté dans un univers chaotique où les dragons sèment mort et désolation autour d’eux. Pire encore, ils seraient à l’origine d’une terrible maladie mortelle qui annihile petit à petit l’espèce humaine. Afin d’enrayer l’épidémie, une étrange entreprise (NODENS) a décidé de recruter des chasseurs hors pair de dragons. Pour cela, elle met en place un jeu vidéo (7th Encount) permettant de tester les capacités au combat de chaque joueur. C’est ainsi que l’équipe, qu’on aura préalablement constitué, sera recrutée et envoyée en mission à travers le temps et les époques afin de récolter les échantillons de plusieurs dragons.
L’histoire commence donc sur les chapeaux de roue et le ton est donné. Il n’est pas question de se reposer sur ses lauriers. Comme on l’a dit un peu plus haut, on devra créer une équipe de trois personnages parmi les quatre classes disponibles (Samurai, Agent, God Hand et Duelist). Il est dommage qu’on ne puisse pas customiser davantage les combattants mis à notre disposition. En effet, à part la couleur des cheveux et des vêtements, on ne pourra rien faire d’autre les concernant. D’autres classes se débloqueront et viendront étoffer l’équipe au fur et à mesure qu’on avancera dans l’histoire. Il faudra veiller à bien gérer nos différents combattants étant donné qu’ils possèderont chacun des capacités au combat qui leur seront propres. On guidera, en priorité, la première équipe formée mais il arrivera, au cours du jeu, de prendre en main les deux autres équipes de combattants. C’est pour cette raison qu’on devra veiller à ce que tous les personnages possèdent une arme surpuissante et une armure adaptée si on ne veut pas que l’aventure se finisse prématurément.
Pour cela, rien de plus simple. Il suffira d’enchaîner les combats. Les ennemis n’apparaissent pas à l’écran mais il est possible de les détecter grâce à une espèce de barre de radar située en haut à gauche de l’écran supérieur de la 3DS. Quand celle-ci est verte, la voie est libre mais si jamais elle virait au rouge bordeaux alors il est fort à parier que des ennemis allaient apparaître et amorcer le combat. On parcourait, ainsi, de nombreux donjons remplis d’ennemis en tous genres à occire. Le système des combats au tour par tour est basique mais reste néanmoins très dynamique et efficace grâce aux nombreux skill des personnages. Selon leurs classes, ils ont la perspective de ralentir une cible, l’affaiblir ou même les tuer en un seul coup. Cela peut paraître simple, de prime abord, mais si on n’y prend pas garde, certaines attaques adverses pourront faire très mal, voire annihiler complètement l’équipe. Une bonne gestion des skill et des objets est donc primordiale, surtout face aux boss et autres dragons qui traînent dans le coin. D’ailleurs, ce seront les seuls adversaires qu’on verra à l’écran. Si jamais on avait le malheur d’affronter un dragon alors qu’un autre se trouve dans les parages, il était alors fréquent que ce dernier apparaisse brusquement et se joigne au combat.
Heureusement, il est possible de faire appel aux deux autres équipes en tant que « support » au milieu d’un affrontement. Pour cela, il suffisait d’attendre que leur jauge d’action soit suffisamment remplie pour les appeler à la rescousse. Il est également possible de déclencher une attaque groupée des neuf membres de l’équipe pour peu que leur jauge soit pleine et qu’au sein de l’équipe principale, il n’y ait personne de mort ou souffrant d’une quelconque altération d’état. Enfin, sachez que les combattants pourront apprendre des Ex-Skill, des attaques surpuissantes pouvant faire de très gros dégâts aux ennemis. Ce sera très utile face aux boss. Grâce à ce système de combat très riche, on ne s’ennuiera pas une seule seconde durant les 7 chapitres du jeu. Il est également très fortement recommandé de faire des sauts réguliers au QG de l’entreprise Nodens afin de se ravitailler en items de soins et de résurrection.
Petit bémol, le jeu n’est pas traduit et il faudra donc posséder de solides bases en anglais pour apprécier et comprendre pleinement l’histoire et les enjeux de 7th Dragon III code VFD. L’histoire est assez simple dans l’ensemble même si elle nous réservera quelques surprises et rebondissements vers les derniers chapitres. L’émotion sera parfois à son paroxysme. On pense notamment à un chapitre en particulier qui ne laissera personne de marbre. Du côté des graphismes, c’est très réussi pour un jeu sur 3DS. Les donjons à traverser et à explorer de fond en comble sont originaux et très bien pensés. On n’a pas du tout l’impression de tourner en rond. Le style manga des personnages est très réussi et mignon à souhaits. Certains d’entre eux sont également très charismatiques, voire attachants.
La bande sonore est extrêmement dynamique et colle parfaitement à l’ambiance générale du jeu vidéo. Les mélodies sont entraînantes et accompagnent agréablement cette aventure haute en couleurs. Enfin, la durée de vie est plus que convenable puisqu’il faudra compter pas moins d’une cinquantaine d’heures pour finir complètement le jeu, quêtes annexes comprises. C’est donc une très longue aventure qui attend le joueur dans « 7th Dragon III Code VFD » et on en redemande.
[amazon_link asins=’B01K20W3BG’ template=’ProductCarousel’ store=’nintendotownf-21′ marketplace=’FR’ link_id=’d2e1216d-e271-11e6-afee-a3b1366dff15′]
