Il y a 25 ans sortait sur NES au Japon, le second opus d’une nouvelle licence du Tactical par Nintendo. Cet opus porte le nom de Fire Emblem Gaiden. Comparativement à nos amis Japonais, la série Fire Emblem est relativement jeune chez nous et il est normal que nos fans n’aient peut-être jamais entendu parler de Fire Emblem Gaiden ou qu’ils n’aient jamais pu s’y essayer. 25 ans après, Nintendo décide d’accorder une seconde chance à Fire Emblem Gaiden dont l’appellation sera désormais Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia. Annoncé en surprise sur la Nintendo 3DS durant le Fire Emblem Direct de ce début 2017, Fire Emblem Echoes n’est autre que le remake de Fire Emblem Gaiden. Il s’agit aussi d’une des dernières grosses cartouches du Tactical-RPG pour la Nintendo 3DS ainsi que du dernier jeu Fire Emblem à venir sur la 3DS. L’autre surprise de Nintendo a été d’annoncer en même temps la sortie de ce remake jusque dans nos contrées occidentales pour le 19 Mai 2017. A quelques jours de sa sortie chez nous, nous avons pu participer au conflit que nous propose ce remake 3DS. Après avoir ramené la paix sur le continent de Valentia, nous vous proposons ci-dessous notre bilan sur cet ultime conflit sur 3DS.
2 échos provenant du passé
Avant de véritablement commencer à parler du jeu, on se propose une petite parenthèse concernant les évènements de Fire Emblem Echoes. Les fans de la série le savent peut-être mais, pour les autres et surtout ceux qui ont découvert la série sur 3DS avec Fire Emblem Awakening, je vous propose un petit repère chronologique et géographique. Fire Emblem Awakening se déroule des millénaires après le premier jeu de la série Shadow Dragon et son fameux héros Marth. Durant les évènements d’Awakening, nous sommes à un moment amenés à visiter un continent portant le nom de « Valm » situé à l’Ouest d’Yllisse. Le continent de Valentia est en fait l’ancien nom de ce continent de Valm. Fire Emblem Echoes nous propose ainsi une histoire qui s’est déroulée plusieurs millénaires avant Awakening sur le Royaume de Valentia, ou le continent de Valm selon le nom que vous préférez désormais garder en tête pour repère. Maintenant que vous avez ces repères, venons-en directement à Fire Emblem Echoes. Nous lançons un petit avertissement sur le fait que nous allons légèrement spoiler ce début de jeu, ainsi si vous souhaitez avoir notre avis du jeu sur d’autres aspects du titre que son scénario, n’hésitez pas à passer directement à l’autre partie de notre avis. L’histoire de ce remake nous conte un mythe selon lequel Duma et Mila, 2 divinités, vivaient sur le continent de Valentia. Pour Duma, l’humanité devait être dirigée de façon dure et d’une main de fer afin d’éviter tout écart de corruption. Sa sœur, Mila, prônait la liberté de vivre. Les 2 étaient souvent en conflit et décidèrent d’un commun accord de mettre fin à celui-ci en se partageant le continent en 2 et en se jurant de ne pas fouler les terres de l’autre. Mila fonda au sud de Valentia le royaume de Zofia, un Royaume prospère où le peuple vivait en paix et dans l’inconscience grâce à la générosité et la protection de leur Déesse. Duma fonda l’empire de Rigel où son peuple vivait dans l’hostilité et dans les conditions les plus difficiles. Ce faisant le peuple de Duma devint un peuple fort mais perdit son humanité et agissait sans merci. Après plusieurs millénaires dans le respect de cet accord divin, vous devinez que leurs Dieux étant imparfaits, le peuple des 2 Royaumes finirent par braver l’interdit. Notre nouveau conflit nous met donc aux contrôles d’Alm et de Celica, 2 combattants de Zofia luttant contre Rigel mais possédant eux-mêmes 2 visions différentes de la situation et ainsi 2 solutions différentes pour venir à bout du conflit. Le prologue est inédit dans ce remake et nous permet de vivre rapidement l’enfance d’Alm et de Celica au moment de leur dure séparation. Nos 2 héros sont en fait de proches amis inséparables vivant dans le paisible village de Ram au sud de Zofia. Cependant, un beau jour Celica semble être la cible de quelques chevaliers. Celle-ci semblait fuir quelque chose, et le grand père d’Alm, un ancien héros du Royaume de Zofia, considère que la situation est grave et qu’il se doit d’évacuer Celica plus loin encore du cœur du Royaume. Nos 2 héros ont toutefois le temps de se faire la promesse de se retrouver un jour ou l’autre. Depuis, Alm n’a cessé de s’entrainer durement avec son ancien héros de grand-père afin de devenir plus fort et voir le monde par lui-même. Malgré, les avertissements de son grand-père, il décide de rejoindre la « Délivrance », une milice luttant contre le coup d’Etat de Desaix sur le château de Zofia. Il constatera de lui-même l’état du royaume et du monde dans lequel il vit et décidera de combattre pour repousser le Royaume de Rigel, qui semble aider Dusaix afin de mettre la main sur le continent de Valentia en entier. Celica vit sur une île à l’Est de Zofia. Elle croit fermement que le chaos frappant Valentia est simplement lié à l’Etat de la Déesse Mila censé protéger Zofia. Elle est convaincue que la paix peut s’installer à nouveau entre Rigel et Zofia mais qu’il faille d’abord constater ce qui arrive à la Déesse Mila.
Après quelques heures et chapitres du jeu, nos 2 protagonistes se retrouvent mais leurs 2 visions se contredisant, ils se sépareront afin de ramener la paix en poursuivant sur leurs propres voie. Un scénario très classique nous proposant de vivre 5 grands chapitres dépeignant un conflit majeur sur un grand continent avec quelques développements dramatiques sur des histoires de couronne, de noblesse, de famille avec un petit soupçon de romance. Globalement, l’histoire des héros Alm et Celica est attachante mais selon nous, le scénario ne présente aucun rebondissement et les autres personnages sont véritablement transparents, si ce n’est le nouvel antagoniste Berkrut. La progression se fait sur un bon rythme mais sans spoiler les révélations majeures du jeu, on peut vous dire que vous ne serez jamais surpris car vous aurez progressivement tout anticipé par vous-même. Dans tous les cas, nous vivons de manière simultanée l’aventure d’Alm et Celica. Il ne s’agit pas de choisir un des 2 héros pour suivre son histoire comme certains opus de la série nous l’ont déjà proposé. On reviendra sur cette progression plus tard mais soyez rassurés sur le fait que l’on vit 5 grands chapitres qui n’ont rien à avoir avec les chapitres de ce que la série nous propose traditionnellement. Pour ce qui est de la durée de vie, Fire Emblem Echoes peut être aussi chronophage que le sont les autres jeux de la série pour ceux qui visent le 100% et la perfection. Obtenir par exemple tous les dialogues de soutien entre les différents personnages ou encore monter tous vos personnages jusqu’au niveau maximum parmi d’autres objectifs totalement annexes. Nous avons terminé le jeu après une soixantaine d’heure de jeu car nous avons véritablement pris le temps de voir un maximum de dialogue, faire un maximum d’annexe et faire du leveling à chacun de nos personnages dès le premier run. Mais ceux qui veulent simplement voir la fin du jeu peuvent certainement terminer le conflit avec moitié moins de temps. Cela dépendra de certains critères comme la difficulté à laquelle chacun lance son jeu. Nous avons commencé en mode difficile. Notez qu’une fois le chapitre 5 bouclé et le staff crédit passé, vous débloquez la fameuse galerie afin de revoir les cinématiques majeures du jeu ainsi que la possibilité d’écouter la bande sonore du jeu. Les amateurs de New Game + et de challenge seront moins ravis de constater l’absence d’un mode « Expert » même après avoir terminé le jeu une première fois. Qu’à cela ne tienne, Fire Emblem Echoes propose un 6ème chapitre inédit avec un nouveau donjon et de nouveaux combats. Cela reste quelques heures de jeux en plus pour les plus grands fans sans compter les donjons inédits que proposent les nouveaux Amiibo Alm et Celica ou encore les différents DLC à venir dont on se serait bien passé. Un Season Pass est d’ailleurs déjà disponible pour un prix avoisinant celui du jeu pour ceux qui sont prêt à sortir leur carte bancaire pour prolonger l’expérience Fire Emblem Echoes. Toujours dommage de ne pas avoir cela directement sur la cartouche.
Echos visuel et sonore
Après avoir fait le point au niveau du scénario du jeu et le contexte autour de celui-ci. Nous pouvons dès à présent aborder le jeu sur les autres critères. On vous l’énonçait, Fire Emblem Echoes est un remake de Fire Emblem Gaiden sorti initialement sur NES en 1992. Plusieurs choses ont été bien entendu revues au goût du jour 25 ans après en 2017. Faire un remake d’un jeu passe tout d’abord par son aspect visuel. On parlait précédemment de cinématique. Que ce soit par son introduction ou dans le déroulement du jeu, Fire Emblem Echoes nous propose de nombreuses cinématiques toutes inédites car n’existant pas à l’origine. D’ailleurs, par la même occasion, la mise en scène de nombreuses scènes cinématiques en animation ou non a également été revue. Après tout, il y a 25 ans il était difficile de designer en pixel 8-bits une scène de 2 personnes se battant à l’épée. Toutes ces scènes sont donc inédites que l’on connaisse ou non Fire Emblem Gaiden sur NES. Côté animation, petit changement contrairement aux animations CG/3D en animation faite par Anima pour Fire Emblem Awakening ou Fire Emblem Fates sur 3DS, Fire Emblem Echoes opte pour des cinématiques en animation japonaise simple et proche d’une adaptation anime classique d’un manga. Le studio derrière n’est d’ailleurs pas Anima mais le studio Khara. Les cinématiques restent très réussies, des scènes les plus innocentes aux plus graves. Une bonne dizaine de cinématique en animation accompagneront votre progression dans le jeu. Reste à savoir si la série à l’avenir, notamment le prochain Fire Emblem à venir sur Switch, choisira des cinématiques façon Awakening/Fate ou si le remake Echoes représente la nouvelle direction que prendra la série dans ses cinématiques. Seul l’avenir répondra à cette question mais revenons sur le cas de Fire Emblem Echoes et son aspect visuel. Nous n’en avons effectivement pas terminé dessus vu que nous ne parlions que de sa mise en scène et ses cinématiques inédites. 25 ans après, terminé les pixels 8 bits, Fire Emblem Gaiden renait via Echoes et sa 3D directement héritée de Fire Emblem Awakening et Fire Emblem Fates sur 3DS. Elle hérite même de la 3D stéréoscopique utilisée dans Fire Emblem Awakening et Fire Emblem Fates. Rien de véritablement fou sur ce point-là comme d’habitude mais qui reste maitrisé et joli à voir pour les amateurs de la 3D de la console portable de Nintendo.
Fire Emblem Echoes est globalement réussi visuellement, si ce n’est peut-être parfois quelques plans et zoom sur les visages et expressions d’Alm et Celica. Du moins pour nous, peut être que vous qui nous lisez ne trouveront rien à reprocher au jeu à ce niveau. Le titre se permet tout de même d’être selon nous plus réussi que les précédents jeux de la série 3DS en ce qui concerne les animations de combat. Autre petite note visuelle de Fire Emblem Echoes, le chara-designer original fut Shouzou Kaga, l’un des pères même de la série Fire Emblem. Les fans seront les premiers surpris car le coup de crayon d’Echoes n’est effectivement pas le sien mais celui de Hidari, un chara-designer plutôt connu chez Koei Tecmo pour la série Atelier entre autres. Un coup de crayon qui donne littéralement une seconde jeunesse à tous les personnages de Gaiden, certains fans du style de Shouzou n’en seront peut-être pas fan. Avant d’aborder le gameplay, on se permet d’abord d’évoquer également la modernisation sonore du jeu. Cela passe forcément par des pistes réarrangées et remises au gout du jour. Ceux qui ont commencé par Awakening et Fates ne reconnaitront peut-être pas le style et pourtant les fans reconnaitront les sonorités de Yuka Tsujiyoko. Celle-ci a composé toutes les OST de la série jusqu’à Awakening où elle s’était un peu plus éloignée de la série pour superviser un peu les travaux de Fates mais, contrairement à Shouzou Kaga, Yuka Tsujiyoko revient et signe un très bon retour en réarrangeant les thèmes de Gaiden pour Echoes. Une autre modernisation sonore du jeu concerne le doublage. Fire Emblem Echoes propose de revivre Gaiden avec un nouveau prologue jouable, de nouveaux personnages mais également des voix pour chacun d’entre eux. Contrairement aux précédents jeux 3DS, Fire Emblem Echoes possède beaucoup plus de doublage. C’est simple à quelques lignes de textes comme celles des PNJ on peut dire que le jeu est « intégralement » doublé. Le doublage en revanche n’est disponible qu’en anglais pour les fans du Japon, il faudra passer par l’import ou prier pour une mise à jour.
Entre écho du passé et écho du présent
Venons dès à présent au cœur du jeu, son gameplay. Fire Emblem Echoes reste ce qu’il est, un jeu de la série Fire Emblem et donc un Tactical-RPG de très grande qualité. On vit une aventure nous menant sur différents champs de bataille quadrillés où l’on dirige les différentes unités de notre petite armée contre les unités de l’armée adverse. Comme d’habitude, 2 principales phases d’actions, la nôtre et celle de notre antagoniste. Durant notre phase d’action, il s’agit de diriger les différents membres de notre bataillon au mieux tout en anticipant au mieux ce qu’effectuera l’armée adverse et mieux préparer sa défense et la contre-attaque à venir. Chacune des unités du champ de bataille possède une classe, des statistiques, un niveau, un équipement bien spécifique et il faut prendre en compte tous ses éléments en combat afin d’effectuer les meilleures décisions sur le champ de bataille. Un seul mauvais mouvement et vous pouvez perdre une de vos meilleures unités sur le champ de bataille et cela de manière définitive. Cela peut se jouer à une seule case d’action. Vous pouvez perdre une unité en oubliant d’anticiper la portée d’un archer ennemi par exemple. Dans Fire Emblem, comme sur un véritable champ de bataille, chacune des vies que vous dirigez a une valeur et est unique. On exagère un peu dans le sens ou contrairement à un vrai champ de bataille, vous pouvez tout reprendre en resetant le jeu et en reprenant au début de votre mission mais vous avez bien compris que nous parlions d’un jeu n’est-ce pas ? Ceux qui ont commencé la licence Fire Emblem avec Awakening et Fates commencent peut-être à trembler. Pas d’inquiétude, si vous ne vous sentez toujours pas l’âme d’un fin stratège, Echoes vous propose la possibilité de jouer en mode « Casual » comme dans les récents Fire Emblem sur 3DS. Ainsi, en perdant une unité, celle-ci ne fera que se retirer temporairement puis reviendra plus tard contrairement au mode classique où elle mourra définitivement. Fire Emblem Echoes introduit même un nouvel élément d’aide inédit à la série pour ceux qui trouvent encore que le mode « Casual » reste difficile. Très tôt dans le jeu, vous obtenez l’Horloge de Mila. Elle vous permet de voir des « souvenirs » à retrouver durant votre exploration dans le jeu, de revisionner des dialogues de soutiens, d’utiliser vos Amiibo mais surtout, de remonter le temps durant vos affrontements. Ainsi, si vous jugez avoir effectué le mauvais mouvement durant votre tour, utilisez-la et modifiez ainsi votre action pour changer l’issue potentiellement fatale de votre précédent mouvement. L’Horloge de Mila n’est pas infinie, vous avez une limite de 3 utilisations au tout début. Il faut ensuite trouver des rouages de l’Horloge pour pouvoir augmenter ce nombre d’utilisation.
Du coup, Fire Emblem Echoes est un Fire Emblem classique avec un nouvel élément « Casual » pensez-vous peut-être ? Eh bien non, on dit simplement que dans les grandes lignes vous retrouvez dans Fire Emblem Echoes des éléments proches des autres jeux de la série et que les nouveaux venus peuvent également tenter l’aventure. Toutefois, avant d’évoquer des éléments peu conventionnels de la série Fire Emblem, commençons déjà par évoquer ce qu’on pourrait qualifier de « mise à jour » ou « rééquilibrage » voire peut être « retour en arrière » vis-à-vis des récents Fire Emblem Awakening et Fates. Commençons par évoquer le cas du fameux triangle d’arme de la série Fire Emblem qui n’existait pas il y a 25 ans de cela… Et non, je ne vous dis pas que Fire Emblem Echoes profite de sa modernité pour le remettre en place. Un retour en arrière surprenant n’est-ce pas ? Certains apprécieront, d’autres ne comprendront pas que l’on engage un tel retour en arrière. Cela dit, en effectuant ce pas en arrière, le studio bouleverse les nombreux acquis tactiques que nous avions de la série. Certains par reflexe enverront toujours un épéiste face à un combattant à la hache mais cela ne fera désormais pas diminuer sa précision par la loi du triangle d’arme. La mort guettera donc plus que jamais chacune de vos unités désormais dans ce remake. Il vous reste une échappatoire les montagnes, les forêts et autres éléments de décors ou paysages seront vos seuls véritables alliés durant vos affrontements. Une échappatoire qui n’échappera pas à la magie celle-ci passera outre les bonus des décors et paysages. Toutefois, pour contrebalancer cela, elle demandera à vos mages de payer en PV afin d’être exécutée. Les magiciens ne sont pas connus pour être des « sacs à PV » il faudra veiller plus que jamais à leur vie. Les archers peuvent désormais également se défendre au corps à corps. Selon leur arc et leur niveau, il faudra veiller à leur portée d’attaque. Les soutiens entre vos différents personnages sont également importants car ajoute plus ou moins de bonus de stats selon le niveau de soutien entre vos personnages. Cependant, ne voyez pas les soutiens d’Echoes comme dans Awakening et Fates. Ne vous attendez pas à former des duos de personnages face à vos ennemis. On revient à l’ancienne sur de simples soutiens et bonus de statistiques entre les personnages dans une zone de 3 cases autour d’eux.
D’ailleurs, comme avant, les dialogues de soutien se font directement sur le champ de bataille et pas dans un camp. En évoquant justement les personnages, nous parlions avant de classes et d’équipements. Fire Emblem Gaiden introduisait pour la première fois des « promotions de classe » dans la série. Fire Emblem Echoes ne remet pas du tout ce système au goût du jour, il s’agira comme il y a 25 ans de trouver une statue de la Déesse Mila présent dans les nombreux donjons du jeu et d’aller y prier afin de faire monter de classe les personnages ayant atteint un certain niveau. Le niveau minimum afin de monter de classe n’est plus le niveau 10. Ce niveau minimum dépend de chacune des classes. Certaines classes vous autorisent une promotion à partir du niveau 7 et d’autres 12 par exemple. D’ailleurs, la promotion n’augmente plus chacune des stats de vos personnages. Elle augmente simplement les stats afin d’amener votre personnage à atteindre la base de stats d’une certaine classe. C’est confus avec des mots mais prenons l’exemple d’un personnage qui n’aurait que 3 points de vitesse mais qui aurait atteint le fameux niveau minimum afin d’évoluer. Si vous choisissez de le faire évoluer directement, il changera de classe, reviendra au niveau 1 et fera par exemple un boost de +7 points de vitesse pour avoir la base de stats de vitesse de la classe « Mercenaire » si c’est dans cette classe que votre personnage évolue. Chaque stats augmenteront ou non afin d’atteindre cette base pour chaque classe. Ainsi, faire évoluer vos personnages dès le niveau minimum requis n’est pas forcément un handicap. Toutefois, en ayant des stats supérieures à la base de classe, ces stats sont conservés. Il n’est donc pas non plus mauvais de monter vos personnages jusqu’au niveau maximum avant de la promouvoir. Sachez tout de même que le leveling sera éprouvant car une fois que vous avez atteint ce niveau minimum afin d’évoluer, vous ne gagnerez que très peu de point d’expérience à chaque ennemi défait. Si vous êtes un fan de Fire Emblem visant cette « perfection », vous allez en faire des allées et venues ainsi que des combats dans les donjons afin de monter vos personnages. Le choix vous appartient.
Notez que Fire Emblem Echoes propose des classes parfois inédites comme la classe « Terreur », une unité rapide ayant une défense et une résistance plutôt bonne. Alm et Celica en tant que héros de cet opus ne sont pas régis par les mêmes règles que les autres unités pour évoluer. L’une évolue en « Princesse » vers la fin du chapitre 3 tandis que l’autre peut devenir un « Héros » durant votre progression dans le chapitre 4. Enfin, les récents Fire Emblem présentent des compétences et techniques uniques à chacune des classes des personnages. On les obtient ainsi en montant chaque personnage dans une classe spécifique. Certains s’amusent même à mélanger les classes et ainsi obtenir des compétences permettant des stratégies dévastatrices en combat. Dans Fire Emblem Echoes, on reprend le système d’arme incassable du récent Fates mais les compétences sont désormais liées aux armes tandis que les magies sont différentes à chaque mage de votre groupe. Il faut que chaque personnage utilise plus ou moins une certaine arme pour débloquer une certaine compétence avec l’arme en particulier. Ce sont parfois des techniques passives comme parfois active. Citons un exemple, les épéistes utilisant de nombreuses fois « Epée Fer » peuvent à un moment utiliser la technique « Assaut Furieux » qui permet de lancer une attaque avec une attaque augmentée de 5 point en échange d’1 PV pour son utilisation. Tandis que les mages, on vous le disait, ne possèdent pas le même panel de sort ou alors ne l’apprennent pas au même niveau. Ainsi, il est possible de manquer un sort si vous choisissez de promouvoir votre mage dès le niveau minimum. Un mélange de retour en arrière de 25 ans et de « mises à jour » des mécaniques de jeu de la série. Au-delà de cela, il y avait dans Fire Emblem Gaiden des éléments uniques et qui n’ont que très rarement été revus dans la série depuis. Il était par exemple possible d’explorer des villages, parler à des PNJ, recueillir des quêtes annexes et partir à l’exploration de donjon. Fire Emblem Echoes étant un remake de Gaiden, il se devait de garder cette originalité que proposait Gaiden il y a 25 ans tout en modernisant tout cela. Ainsi, l’exploration des villages est bien de retour. Certains imaginent peut-être une expérience proche de « Mon château » de Fire Emblem Fates avec ainsi une exploration dans des villages en 3D avec des PNJ. Intelligent System a préféré opter pour une autre option. Voyez plutôt les villages ou châteaux du jeu comme des lieux dans un jeu « Phoenix Wright » ou encore « Professeur Layton ». Si l’on prend l’exemple du premier village de Ram, celui-ci est divisé en 3 parties : la maison de Mycen, la place centrale et l’entrée. Vous avez pour chaque zone des illustrations plus ou moins détaillées et avec plus ou moins de relief que vous pouvez choisir d’examiner. Si vous voyez des personnes, vous pouvez également leur parler. Cela vous permet soit de recueillir des informations, des quêtes annexes voire recruter de nouvelles têtes dans votre petite armée. Lorsque vous examinez des lieux, vous pouvez cliquer sur différents endroits de la zone que vous examinez et ainsi ramasser de la nourriture, des objets divers ou même de nouvelles armes.
En termes d’expérience de jeu, cela n’a rien de révolutionnaire mais dans la série Fire Emblem c’est une expérience assez inédite et unique que d’explorer ainsi un village ou un château. Ensuite, on vous parlait d’exploration de donjon. Certains fans occidentaux se souviennent peut-être de Fire Emblem : The Sacred Stones sur GBA. Il y avait une carte du monde et des donjons où l’on enchainait plusieurs étages de combat. Peut-être que le jeu GBA souhaitait faire à sa façon un hommage à Fire Emblem Gaiden, d’ailleurs cet opus GBA proposait également une aventure avec 2 protagonistes ayant le même but mais des méthodes différentes. Toutefois, cet « hommage » n’était pas complet si l’on revient à cette histoire de donjon. En effet, dans Sacred Stone, on ne faisait qu’enchainer des étages de combat. Fire Emblem Echoes en tant que remake réintroduit de façon remarquable l’exploration de donjon. Outre une carte du monde où l’on se déplace de manière similaire à Sacred Stone ou plus récemment Awakening avec des ennemis ici et là, Fire Emblem Echoes nous propose de vrais donjons dans lequel on peut se rendre et explorer. Choisissez d’abord 10 unités de votre armée et entamez votre exploration. Remake oblige, les donjons proposent une exploration tout en 3D. Vous contrôlez ainsi Alm ou Celica à la troisième personne et vous pouvez vous mouvoir dans un véritable environnement en 3D. À vous les explorations de tombaux ou de grottes avec quelques coffres ou trésors ici et là. N’oublions pas, tel un JRPG plus classique, vous voyez même des ennemis ou des monstres se promener dans ceux-ci et en entrant en contact avec eux vous enclencherez un combat. Les combats sont des combats à la « Fire Emblem » si l’on puit dire, le changement ne va pas jusqu’à vous proposer des combats radicalement différents. En touchant un ennemi, vous arriverez simplement sur un champ de bataille quadrillé et vous serez contre un certain nombre d’ennemis à défaire de manière tactique et traditionnelle à Fire Emblem. Attention, une nouvelle donnée à sérieusement prendre en compte durant les combats et notamment les donjons. Vos personnages ont un indicateur de fatigue qui leur est propre. Chaque combat épuise vos personnages. L’indicateur de fatigue est divisé sur 5 niveaux et lorsque votre personnage est au plus bas de sa forme ses PV max sont drastiquement diminués ce qui le rend plus fragile. Vous vous demandiez pourquoi on trouvait de la nourriture dans les villages ? Outre pouvoir accomplir certaines quête annexes, vous avez désormais votre réponse.
Sinon, vous pouvez évacuer d’un donjon une unité trop fatiguée tout en continuant votre donjon avec les membres restant de votre groupe d’exploration. Les affrontements sont nombreux dans les donjons de Fire Emblem Echoes et c’est une donnée à impérativement tenir compte. Ne vous inquiétez pas pour autant, une fois sur la carte du monde, toutes vos unités reviendront en forme. D’ailleurs pour revenir à la progression sur la carte du monde, on contrôle simultanément Alm et Celica dans leur aventure. Pour reprendre l’exemple de Sacred Stone, il ne s’agit pas de choisir de jouer l’aventure du point de vue d’un héros ou l’autre. Ainsi, très tôt dans le jeu, vous aurez le contrôle simultané d’Alm et Celica sur la carte du monde. Par des raisons scénario, les 2 seront très vite séparés et ne pourront pas se rejoindre mais vous passez ainsi d’une aventure à l’autre selon l’unité que vous sélectionnez sur la carte du monde. Il ne s’agit pour autant pas de progresser jusqu’à la fin du jeu avec Alm puis revenir plus tard sur Celica. Chacune des 2 routes ont une influence sur l’autre et la progression est ainsi véritablement simultanée. Cette influence se fait même directement sur la carte du monde. En effet, des groupes d’ennemis peuvent apparaître sur la carte du monde et ces ennemis peuvent aussi se déplacer sur celle-ci. En bougeant Alm sur la carte du monde, il est possible qu’un groupe d’ennemi du côté de Celica se déplace voire lance une embuscade sur le groupe de celle-ci. En touchant un groupe d’ennemi sur la carte du monde, vous commencerez le combat de manière traditionnelle. Cependant, si un ennemi se déplace sur un de vos héros, alors le combat démarre directement par la « phase ennemie ». Ce qui peut être fatal. Dans tous les cas vous l’aurez compris, entre les combats contre les ennemis de la carte du monde et ceux des donjons. Les chapitres ne sont donc pas limités à un grand affrontement précis comme de nombreux jeux de la série mais à une succession d’évènements et de combat précis du jeu. Ainsi, on vous énonçait que le jeu possédait 5 grands chapitres mais vous comprenez qu’avec ce type de progression et ces affrontements nombreux nous avons des dizaines d’heures de jeux au compteur. Terminons sur des éléments totalement modernes et certains dont on se serait passés. On vous a brièvement parlé des Amiibo en évoquant l’Horloge de Mila et les bonus des Amiibo Celica et Alm. Toutefois, comme dans Fire Emblem Fates, il est possible d’appeler et combattre les héros de Fire Emblem si vous possédez leurs Amiibo. Tous les autres Amiibos seraient aussi compatibles mais feraient juste apparaitre des monstres ou autres sur la carte du monde. Compatibilité Street Pass afin de comparer la carte et les stats de chacun des joueurs. Chose dont on se serait passé effectivement, il était préférable de reprendre le système Street Pass des précédents jeux Fire Emblem 3DS. Quant aux Spot Pass, on nous promet des bonus gratuits offerts via internet mais également déjà un Season Pass payant dont on vous avait parlé précédemment et dont on se serait bien passé.
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