L’éditeur Bitmap Bureau aura sorti ses deux jeux sur la Nintendo Switch le même mois. Après 88 Heroes qui est une des dernières nouveautés sorties sur l’eShop, ils nous ont mis aussi Ninja Shodown. C’est qu’ils sont généreux.
Avertissement : si vous êtes une personne nerveuse de nature, si vous êtes dans un mauvais moment de votre vie, si vous avez déjà détruit plusieurs manettes dans votre vie de joueur ou de joueuse, ce jeu va vous rendre encore plus fou ou folle. N’oubliez pas que si vous jouez en mode portable, ce n’est plus une « simple » manette que vous avez entre vos mains. Mais la console entière. Alors si le jeu vous tente toujours, restez zen. Enfilez votre tenue et prenez vos shurikens, il va y avoir du sport ! Comme vous pouvez le voir dans ses graphismes, c’est encore un jeu à la mode « rétro ». C’est de plus en plus fréquent ces derniers temps. Mais alors qu’en est-il de ce Ninja Shodown ? C’est ce que nous allons voir ensemble. C’est un jeu se jouant de 1 à 4 joueurs en local. Six modes sont disponibles. Le premier est le mode Arcade. Il se joue de 1 à 4 joueurs. C’est le mode histoire mais le scénario ne sert pas à grand chose et même, n’a aucune importance. Le but est très simple. C’est un jeu de combat avec des vagues d’ennemis. Le terrain de jeu se déroule dans une salle fixe. Avec quelques étages et des portes d’où sortent les ninjas. Pour aller dans le stage suivant, il suffit simplement de survivre lors de 5 vagues d’ennemis. Enfin quand je dis « simplement » ce n’est pas vraiment le cas. Vous devriez avoir du mal. Ce n’est pas le nombre d’ennemis qui est difficile. Ils sont loin d’être nombreux. C’est plutôt du fait du gameplay qui est nerveux.
Ça se joue très bien. On se sent vraiment dans la peau d’un ninja. Mais le rythme de jeu est rapide. Quand on avance c’est en mode speed. On court automatiquement. Et les ennemis arrivent d’en bas, d’en haut, à gauche, à droite, dans les airs. Il faut avoir un śil de tous les côtés. On se déplace tellement vite qu’enchaîner les combos devient compliqué. Il suffit d’une seule égratignure, d’un seul petit frottement d’un millimètre sur un ninja et c’est la mort directe ! On commence avec 3 petites vies. On en récupère en jouant bien mais ça reste rare. Et si on perd toutes ses vies, ne comptez pas sur la sauvegarde. Elle n’existe pas dans ce jeu. C’est du rétro quand même ! Mais c’est fun et à chaque game over il est difficile de mettre fin au jeu tant il est prenant et donne envie de toujours vouloir faire une meilleure partie que la précédente. C’est un jeu qui est hyper énervant mais qui pousse à vouloir faire un meilleur essai la partie suivante. Ce n’est pas le fait de perdre qui est agaçant. C’est de savoir que si on perd tout on doit tout se refaire et ça je suis pas très fan de ce principe. Bon après il n’a pas une durée de vie de 10h alors ça va. En 30 minutes en jouant comme un Dieu ou plutôt comme un vrai ninja on est au boss de fin. Le plus long sera de réussir à jouer de mieux en mieux. Il y a une vraie courbe d’apprentissage tel un véritable ninja. Au début on meurt un paquet de fois. Après ça se calme en apprenant mieux comment ça se joue et les petites subtilités à utiliser comme s’accrocher et monter ou descendre d’un mur, de faire des gestes en sautant en arrière pour éviter les vilains. Mais ça veut pas dire qu’une fois la jouabilité en mains vous allez réussir les doigts dans le nez (remarque, pour un ninja ça va être difficile !) et ne plus y laisser moultes vies. Une erreur arrive très vite. Et pour que ça soit encore plus chaud, chaque stage à une durée limitée de 59 secondes. Si on ne termine pas de vaincre tout le monde en une minute, c’est considéré comme une mort. De quoi être bien dégoûté.
Qui dit Ninjaaaaa et jeu d’action dit un arsenal qui se doit d’être efficace. Et c’est le cas. On ne se moque pas de nous. Au départ nous avons une épée à courte distance et seulement 4 shurikens en poche. C’est peu mais il faut savoir que vous pouvez jouer de cette façon sans prendre aucun autre items. Tiens d’ailleurs ça ferait un bon défi à se lancer ! Mais pas de panique, sans arrêt il y a des caisses qui apparaissent en deux catégories. Une pour se refaire une collection de shurikens et l’autre pour récupérer des armes différentes. Il y a de quoi faire. Voyez ça : pistolet, uzi, bazooka, éclairs qui explosent tout ou presque, fusil à pompe qui nous fait reculer en tirant, bombes, déposer un tronc d’arbre pour se téléporter ailleurs, cocktail molotov, lancer de 3 lances de haut au milieu en en bas d’un coup, lance-grenades, des mines. Alors ? J’avais pas menti ! En plus de cet arsenal on peut faire de nombreux mouvements. Saut et double saut, esquiver en faisant des sauts en arrière, se baisser, grimper et se tenir sur les murs. On peut jeter des shurikens en plein saut. Tout ça rends la façon de jouer très plaisante. Le bestiaire est plutôt classique, il ne surprend pas : Ninjas (forcément), ninjas avec des armures, des sumos, des chauves-souris, des limaces vertes…
Comme je le disais, la longueur de ce Ninja Shodown est courte. C’est sa difficulté qui peut le rendre long suivant votre skill. Dans le mode arcade on joue dans 5 stages : le temple, le dojo, le centre-ville, le musée et la zone 88. Ajoutez à ça un boss de fin. D’autres modes sont disponibles mais uniquement à partir de deux joueurs. Vous pourrez jouez dans Dernier combat, Combat, Pièce, Couronne et Infini. Pour une meilleure visibilité, le joueur peut choisir sa couleur de Ninja. Vous pouvez aussi essayer d’avoir les 24 trophées du jeu, allant de finir les niveaux arcade jusqu’à enchaîner les combos et tuer un certain nombre d’ennemis