Après un petit succès sur smartphones et PC via Steam, Cat Quest tente le pari de la Nintendo Switch avec un portage disponible depuis peu. Le jeu cartonne au Japon sur l’eShop, étant devant de gros titres comme Dragon Quest X ou Splatoon 2 (quand même). Jetons un petit œil sur ce petit opus.
Vous incarnez un jeune matou qui se réveille dans le royaume de Felingard, pays habité par des chats tous aussi … félins les uns que les autres. La légende raconte que dans des temps passés, les dragons attaquaient le royaume et qu’une espèce de chats spécifiques luttaient contre eux. Mais d’un coup de patte, ils ont tous disparus et, depuis, les dragons font leur retour. C’est un peu la cata.
Votre héros a d’autres problèmes en vue : vous vous êtes échoué sur la plage après un sacré orage. Mais si votre situation fait penser à un certain Link (Zelda Link’s Awakening), vous savez très bien que l’orage a été provoqué par le vil Drakoth, qui en a en plus profité pour kidnapper votre sœur. On se retrouve donc dans une map à ciel ouvert, un petit open-world 2D. La particularité du gameplay de Cat Quest est que tout se passe sur la map du jeu (ou presque). Les combats de monstres, les villes, on reste toujours sur la carte sauf pour s’enfoncer dans les petits donjons disséminés un peu partout.
Les chats ont apparemment un sens inné pour se repérer dans un espace ouvert (sauf les miens, du coup), puisque une flèche sera disponible en permanence sur la carte pour vous préciser le prochain point à atteindre pour continuer l’histoire (ou finir une quête secondaire). La difficulté du jeu monte d’ailleurs assez facilement, si on se laisse emporter par l’histoire, poussant finalement à farmer le plus possible les quêtes annexes de chaque ville. Si elles sont souvent peu inspirées (fedex et compagnie), elles sont souvent assez rigolotes et on se retrouve parfois embarqué dans un gros traffic d’herbes à chat.
L’aventure est colorée, très sympathique et on dévore facilement le titre malgré pas mal de redondance. Le gameplay, assez simpliste tout comme l’inventaire, se gère sans trop se poser de question. Le titre est accessible et plaira même aux gens qui ne sont pas habitués au style de jeu aventure. La mort n’est pas trop punitive, on repop au dernier village même si on n’a pas forcément sauvegardé et en gardant l’expérience accumulée avant la mort, les sous et le stuff. La durée de vie est assez correcte (entre 8 et 10 heures de jeu) et le portage est techniquement propre (encore heureux, avec aucun bug, freeze ou baisse de framerate).