Yono avait été dévoilé lors d’un Nintendo Direct pour la Nintendo Switch sur les prochaines sorties indépendantes. Parmi la foule de jeux, il y en avait un qui m’intriguait plus que les autres. C’était ce petit éléphant aux graphismes ultra mignons et colorés. Comme un dessin animé.
Avant toute chose, il ne faut pas s’arrêter à ses graphismes. Il y en aura qui diront que c’est un style trop « enfantin » mais ça fait du bien des univers colorés. Et puis Yono a une belle petite bouille. Son souhait est d’aider les gens, de les rendre heureux. Au début on devra trouver des billes pour un enfant ou faire quelques autres petites quêtes. On se balade dans un monde non ouvert mais il y a quand même plusieurs zones et des maisons où l’on peut entrer à l’intérieur. Ce n’est pas grand mais c’est largement suffisant, d’autant plus que les régions sont nombreuses. On peut parler avec les habitants.
Durant notre périple et notre traversée dans les villes, les forêts, les grottes, cimetières et catacombes où il faut rallumer les flammes pour y voir et d’autres endroits, on aura de nombreuses énigmes à résoudre dans les donjons. Malheureusement elles se reposent toutes sur le même style. Il est possible de pousser des caisses avec la tête et les poser sur les bonnes dalles pour ouvrir des portes et plusieurs énigmes avec des interrupteurs, des mécanismes, récupérer des clefs et les mettre dans les interrupteurs mais la plupart du temps il faut pousser les caisses au bon endroit. Si au début ça paraît facile, la suite se complique un petit peu plus. Pour les plus jeunes comme pour les plus grands il faudra un peu se casser la tête pour trouver les solutions. Et c’est cette progression du jeu qui est bien. On voyage, on découvre les paysages, on parle avec les enfants avec de l’humour, on fait la rencontre de plein de personnages loufoques comme la faucheuse, on résout des énigmes. Quand on meurt il y a un système de téléportation avec des wagons reliant chaque passage. Il est regrettable de ne pas avoir une map pour savoir notre position. La mort dans ce jeu est un peu punitive puisqu’il faut se refaire parfois de longs chemins.
Comme moyen de jouabilité, Yono peut donc pousser avec sa tête ou casser des rochers mais il peut aussi se servir de sa trompe pour prendre de l’eau et éteindre du feu ou réveiller des gens endormis. Il peut aussi se servir de sa tête pour mettre des vases ou d’autres choses sur son dos comme des clefs. N’oublions pas qu’il est un éléphant. Il n’a pas de poches ou d’inventaire le pauvre. Tout se fait avec son dos. Grâce à ses attaques comme tout bon éléphant qui se respecte, il peut attaquer des ennemis en faisant une charge et donner des coups de trompe. Ils ne sont pas partout mais les combats existent dans ce jeu. En les tuant ou en cassant des vases plus tard dans l’aventure, on récupère des lettres. Ces lettres serviront à dévoiler des textes de l’histoire du jeu sur un livre. Plutôt bien fait. Le reste des points sert de monnaie et on peut acheter des skins aux vendeurs. Certaines sont super belles comme rendre Yono en mode céleste ou en nuage. En récupérant 4 fragments de cœur on peut faire agrandir notre barre de vie avec plus de cœurs comme un certain Zelda. En parlant de Zelda, ce jeu s’en inspire beaucoup. Les donjons avec des pièges, les villages, les énigmes, on retrouve les mêmes mécanismes. Ce n’est pas pour déplaire.
Conclusion
En définitive, Yono est un jeu adorable avec une belle patte graphique très colorée. On voyage beaucoup et on fait plein de belles et d’étonnantes rencontres. Le jeu n’est pas vraiment difficile à part quelques énigmes mais dans l’ensemble il peut être jouer par toute la famille. Ça fait du bien des « petits » jeux comme lui.
LES PLUS
- La patte graphique (sans jeu de mot)
- Une progression à la "Zelda"
- Des personnages décalés
- Les paysages. Un beau voyage !
LES MOINS
- Toujours les mêmes types d'énigmes.