Êtes-vous frustrés lorsque quelqu’un vous insulte ou vous fait une réflexion et que vous trouvez une répartie seulement en rentrant chez vous ? Si oui, j’ai LA solution pour vous. Entraînez-vous à la maison pour être prêt dans tout type de situation grâce à Oh…Sir! Insult Simulator et Oh…Sir! Hollywood Roast !
Dans ce test, nous allons aborder à la fois le jeu Oh…Sir! Insult Simulator et Oh…Sir! Hollywood Roast car le gameplay est identique entre les deux jeux. Ces deux jeux ne s’encombrent pas de scénarios et vous proposent directement un tutoriel quand vous les lancez. Le but est simple : vous devez insulter votre adversaire. Voilà. Ouais, c’est pas très vendeur… Bon, pour gagner vous devez insulter votre adversaire en l’humiliant plus qu’il ne vous humilie. Pour cela, vous avez une colonne centrale avec des mots ou bouts de phrases. Par exemple, vous pouvez avoir la liste de mots suivants : Ta mère, Puer, Ton chapeau, Être, La voisine, Plus, Que, Gros, Ressemble à, Ton chien, etc…
La colonne est commune aux deux opposants et vous devez chacun votre tour piocher des mots ou bouts de phrase pour créer votre insulte. Une fois que la colonne centrale est vide ou que les deux phrases sont terminées, les insultes sont lancées. Plus votre phrase est longue, plus l’humiliation sera forte. Comme dans un combat versus, vous avez des barres d’humiliation en haut de l’écran pour chaque personnage. Le premier dont la barre arrive à 0 a perdu. Cependant, attention : deux détails TRÈS importants. Premièrement, le jeu est entièrement en anglais. Deuxièmement, si votre phrase est grammaticalement incorrecte, votre insulte tombe à l’eau. Maintenant, faites un mélange de ces deux points et amusez-vous ! Non ? Et je vous comprends, c’est la bête noire de ce jeu. Si vous êtes nuls en anglais ou que votre grammaire anglaise est approximative, laissez tomber et fuyez loin de ce jeu.
Pour les plus courageux qui ont surmonté l’obstacle de la langue, le gameplay offre quelques options qui pimentent chaque partie. Si vous n’avez pas de mot idéal pour terminer votre phrase, vous avez deux options. La première est de récupérer le bout de phrase “…”. Les points de suspension vous permettent de ne pas lancer d’insulte à ce tour et d’attendre que l’adversaire ait fini.
Dans ce cas, après avoir été insulté, une nouvelle colonne centrale apparaît et vous pouvez continuer votre insulte. La seconde option est de boire du thé. Lorsque vous buvez du thé, deux répliques propres à votre personnage apparaissent en bas de l’écran. Vous pouvez alors les utiliser plutôt que de choisir parmi les choix de la colonne centrale. Cela vous offre des options supplémentaires de réparties.
Ensuite, chaque personnage que vous incarnez ou affrontez est sensible à un thème. Par exemple, un personnage peut être sensible à son poids. Dans ce cas, si vous utilisez le mot “gros” dans une insulte, ce personnage perdra plus de points d’humiliation. Ces sujets sensibles peuvent être joués en tant que contre d’une insulte adverse. Lorsque vous contrez ou êtes contré, si vous étiez en train de construire une plus grande phrase avec les “…”, votre personnage est déstabilisé et vous perdez vos mots et votre phrase. Il faut donc faire attention au sujet sensible de votre personnage quand vous jouez. Pour finir, il existe un mot Joker qui fait office d’insulte gratuite. Cependant, au plus vous utilisez ce mot, au plus vous infligez de points d’humiliation. Cela agit un peu comme un running gag humiliant.
Hormis les quelques différences entre les deux jeux, Oh…Sir! Insult Simulator proposant des insultes de gentleman et Oh…Sir! Hollywood Roast proposant des insultes orientées acteurs et actrices de cinéma, vous faites rapidement le tour car ces jeux n’offrent pas de grande rejouabilité. Une fois le tutoriel passé, vous pouvez alors vous lancer dans des tournois d’insultes avec différents personnages. A vous d’identifier leur faiblesse et trouver celles de vos adversaires. Mais c’est beaucoup trop plat et monotone. La musique et les graphismes n’aident pas énormément et on tourne vite en rond.
Conclusion
Au final, ces deux jeux sont assez drôles les premières minutes pour leur côté délire déjanté mais s’essoufflent très vite. De plus, ils demandent une certaine rigueur en anglais, ce qui coupe le fun en plein vol, sans aucun filet pour le ratrapper dans sa chute. Musiques répétitives, personnages peu charismatiques et beaucoup trop caricaturés, il n’y apas grand chose à se mettre sous la dent si on n’accroche pas au gameplay ni à l’anglais.
LES PLUS
- Drôle au début
LES MOINS
- Visuellement trop décalé
- Trop rigoureux sur l’anglais
- Pas d’histoire et pas de contenu