LEGO Les Indestructibles (Nintendo Switch) – Le test

Qui ne connaît pas la célèbre marque Lego ? Personne. Ou presque. Cela fait maintenant des années que Warner Bros Games et TT Games proposent des adaptations de grands films. Le premier remonte déjà à 2005 avec Lego Star Wars, le jeu vidéo pour en être aujourd’hui à presque 30 jeux publiés sous cette licence. Pour cet été, la nouvelle sortie sur consoles accompagne la sortie du film dans les salles obscures du très attendu Les Indestructibles 2 des studios Disney et Pixar qui sort ce mercredi 4 juillet, 15 ans après le premier long métrage animé. Il fallait bien une sortie en Lego. Et pour cette belle occasion, le jeu propose dans son contenu les deux films d’animation. Comme toujours avec les adaptations vidéoludiques, si vous ne voulez pas vous faire spoiler sur l’histoire, il est largement conseillé de ne pas faire le jeu mais de voir le film en premier puisque l’histoire se base dessus. Ce n’est pas une histoire indépendante du film.

Si vous débutez Les Indestructibles 2 pour la première fois, faisons un peu le tour de cette famille peu ordinaire. Dans cette famille aux costumes rouges nous avons le Père, Bob, plus connu sous le pseudonyme héroïque Monsieur Indestructible. Son point fort ? Sa force surhumaine. Sa femme est Hélène, plus connue sous son nom Elastigirl. Comme son nom l’indique, elle peut étirer son corps jusqu’à des dizaines de mètres. Idéal pour avoir accès à des zones en hauteur inaccessibles ou se faufiler dans des conduits. Elle peut aussi se transformer en canot pneumatique, en boule rebondissante et même en parachute. Une femme parfaite. Et dans les enfants il y a le petit garçon Flèche. Il va aussi vite qu’une flèche, sa sśur s’appelle Violette et peut se rendre invisible, se protéger en se mettant dans une bulle protectrice et peut y mettre son frère à l’intérieur. Et pour finir, le petit nouveau de la famille : il se prénomme Jack-Jack, un adorable petit bout de chou en couche mais qui se transforme en un vrai héros en passant à travers des surfaces et de bien d’autres pouvoirs. Il y a aussi Frozone, un ami de la famille qui a le pouvoir de la glace. Tous ces personnages sont jouables avec tous leurs pouvoirs. C’est la force des jeux Lego à nous mettre pratiquement tous les personnages jouables. Pour Les Indestructibles 2, il y en a très exactement 113 avec quelques têtes inattendues d’autres productions des films Disney-Pixar (gros indice avec une réplique d’un de ces personnages « Nage droit devant toi, nage droit devant toi… ». Il est aussi possible de créer son propre personnage avec tout un tas de personnalisation et de lui mettre les pouvoirs de votre choix. S’étendre, force, surcharge, froid et glace, invisible, électricité, rebond, courir vite, voler n’importe où sans limite et super haut à travers la ville, les possibilités de gameplay sont nombreuses et chacun pourra s’y retrouver suivant son humeur.

La ville sert d’un terrain de jeu à la bac à sable (il y en a deux). Une ville entièrement ouverte avec plein de secrets de partout qui serviront pour finir le jeu à 100%. Les activités annexes sont nombreuses. Conduire des véhicules, faire des courses sur terre ou sous l’eau, détruire des objets bien précis, sauver des gens avec leurs problèmes comme éteindre un feu ou désamorcer des bombes. Ça rappelle un peu les jeux vidéo Les Simpson, le fait de pouvoir se balader dans la mégapole et de pouvoir découvrir tous les environnements connus des Indestructibles. Ça laisse le temps de s’amuser encore plus entre les missions principales qui sont aux nombres de 12. Ce n’est pas beaucoup. Ça fait 6 missions pour chacun des deux films. Le plus long sera de réussir à finir un niveau entièrement en ayant le plus de boulons en or, en argent, en bronze et en bleu, de récupérer les 10 mini-kits cachés pour avoir des véhicules bonus et réussir quelques petites énigmes. Il est possible d’enchaîner les missions de l’intrigue sans revenir en mode libre, histoire de bien suivre le scénario ou bien on peut aussi jouer en prenant notre temps. Mais en règle générale, le jeu se termine plus vite que d’autres jeux Lego mais c’est normal car il ne contient que deux films quand les autres peuvent en avoir jusqu’à 4 (Lego Jurassic Word). L’humour est toujours aussi présent. C’est rempli de gags dans les cuts-scenes, aussi bien visuels que sonores. Notons au passage les bons doublages français de Gérard Lanvin (c’est quand même lui qui double Manny dans L’Age de Glace !) et de Louane qui prend la place de Lorie.

Compte tenu du thème du film -les gentils héros contre les méchants héros-, il y aura pas mal de boss à se faire. Attention, on reste dans le raisonnable, ce sont des combats simples. Mais pour cet épisode des jeux de briques, jamais l’action n’aura été aussi présente. Si on ne fait que les missions principales, le rythme ne ralentit pas. Ça explose de partout, les briques éclatent par centaines sur l’écran et héros oblige, on accomplit des gestes et des mouvements tel que James Bond voire même un certain Nathan Drake (les joueurs devineront de quels passages on parle). On est plus dans le cinématographique maintenant. Ça en devient même trop présent. Trop d’actions et de combats et pas assez de séquences de plates formes comme on en a l’habitude.

Le jeu est jouable entièrement à deux joueurs en local uniquement avec l’écran qui est divisé en deux, à gauche et à droite. En y jouant en duo, il vaut mieux y jouer sur l’écran de la télévision qu’en mode portable de la Nintendo Switch, au risque que ça ne soit trop bordélique à l’écran. Cependant, bien que ça soit fun et drôle de jouer en duo et de se donner quelques pouvoirs en pleine tronche à son ou sa coéquipière, le jeu souffre de nombreux ralentissements et même tout simplement de plantages purs et durs qui gâchent un peu la fête.

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