Prenez ce jeu comme un jeu « god game ». Petite piqûre de rappel de ce qu’est ce genre particulier. Leur principe est le même, à savoir un jeu de simulation divine. Le joueur devient Dieu et c’est lui qui va créer son monde comme il le souhaite. On ne contrôle pas de personnages mais on contrôle tout un monde. Les plus connus dans cette liste sont Spore (par le créateur des Sims), From Dust, Black and White et tant d’autres. La Switch accueille donc ce genre avec Happy Birthday.
Vous ferez la connaissance de Navi, une créature en forme de diamant. C’est elle qui accueille vous, Dieu. Elle vous rappelle que c’est à vous de faire le développement du monde. Le style est particulier puisque la planète n’est pas ronde mais en forme cubique. Le début se résume à un long tutoriel vous expliquant tout en détail comment cela fonctionne. Pas de panique, le jeu est entièrement en français. Le but paraît simple : il faut peupler les planètes de vies animales, de végétaux et aussi d’humains.
Trois modes de jeux sont à choisir. Le premier est l’histoire en choisissant quatre biomes différents : un monde luxuriant avec de la nature partout, un monde désertique, un monde de glace et le dernier est vierge. C’est vide. C’est à vous de rendre le monde en cube à votre image. Chaque planète a son mode de difficulté. En mode normal, notre petit compagnon Navi est toujours disponible pour nous rendre service. Il faut avoir une bonne concentration durant les explications car elles sont nombreuses et au final on se rend compte que le jeu est plus complexe qu’il n’y parait au premier coup d’œil. Ce n’est pas de tout repos d’être dans la peau du Maître Créateur ! En plus de cette partie aventure, il y a aussi le mode défis, qui sont au total de sept. Il faudra réussir à faire évoluer des animaux dans une limite de temps. En réussissant, on débloque des monuments à mettre dans tous les modes de jeu. Ils peuvent être difficiles : il y en a un qui interdit la modification du terrain. Le dernier mode est celui qui se résume le plus au bac à sable. Aucune limite. Vous faites ce que vous voulez. Le monde est entre vos mains. Pour modifier le terrain on contrôle notre avatar volant.
Alors comment ça se passe pour faire une planète et y mettre la vie ? Il faut s’occuper du climat, très important bien entendu. Avec une touche il est possible de baisser ou de remonter le niveau du terrain, y ajouter de l’eau, mettre des plantes. La partie importante est de bien faire attention à la température générale de la planète. Les créatures peuvent bien être terrestres et aquatiques. Et la liste du bestiaire à mettre en vie est assez impressionnante. Comme une sorte de Pokédex, la bibliothèque montre les 295 espèces disponibles avec plein d’informations comme la rareté, la fertilité, l’évolution, la taille avec des notes pour connaître si c’est bien ou pas. Mais aussi une petite légende expliquant l’animal, les arbres, les plantes ou les humains. Au début vous en aurez seulement une quinzaine de disponibles, tout le reste est à débloquer. En animaux, il y a à peu près tout ce qu’on connaît sur notre bonne vielle planète Terre. Singes, crapauds, dinosaures, tortues, loups, moustiques, crocodiles, ours, poissons, champignons, fleurs, algues…la liste est longue et complète. Mais ce n’est pas tout ! Il y a un immense arbre comme un arbre généalogique de tout ce qu’il y a. Ça permet de voir la progression de vos évolutions. Et si vous aimez les statistiques, les statuts de votre habitat sont aussi nombreux. La température de l’air, de l’eau, l’humidité, le nombre d’organismes, c’est vraiment complet.
Il y a deux façons pour voir le monde. Le mode micro pour voir une vue d’ensemble du scénario et en mode macro ça sert à faire des avances rapides, voir l’évolution des espèces et ce qu’il faut faire pour les faire évoluer. L’intérêt du jeu est donc de transformer votre bac à sable selon votre envie. Faire un endroit rempli d’eau ou faire des chaînes de montagnes, faire des cavernes…Ce qui gâche la fête c’est la taille très réduite des planètes. Elles sont minuscules. Et ça réduit le nombre de possibilités. Il faut aussi aimer attendre que le temps de jeu se passe pour l’évolution. Les graphismes sont très simples, très minimalistes. C’est coloré, c’est vivant, mais on aurait pu s’attendre à un meilleur moteur graphique.
[amazon_link asins=’B07BH5T57W’ template=’ProductCarousel’ store=’nintendotownf-21′ marketplace=’FR’ link_id=’2ead13f3-94bb-11e8-82c8-5ff460ac94eb’]
Conclusion
En définitif, Happy Birthday est un bon petit jeu à se faire de temps à autre ou pendant un long trajet. Ça peut vite lasser en y jouant de trop. C’est pour cette raison qu’il faut y jouer à petites doses.
LES PLUS
- C'est coloré
- De nombreuses espèces (295 !)
- Plusieurs biomes
- Le concept de rendre vie à tout un monde à sa façon
LES MOINS
- Des tailles de planètes trop réduites !
- Un moteur graphique trop simplet !
- Peut devenir lassant au bout de plusieurs heures de jeu